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Retour en classe délicat pour les élèves de Moncton

Retour en classe après la fusillade de Moncton
Radio-Canada

Le retour en classe risque d'être émotif, lundi matin, pour les élèves de Moncton qui ont été privés de cours jeudi et vendredi dernier en raison de la fusillade qui a coûté la vie à trois policiers de la GRC dans le quartier Pinehurst.

À la demande du premier ministre du Nouveau-Brunswick, David Alward, des psychologues seront dans les écoles pour aider les élèves qui en manifesteront le besoin. Mais les enseignants aussi seront mis à contribution.

Patricia LeBlanc se sent prête à accueillir les élèves. « Justement, on vient de recevoir des documents pour nous donner des indices pour comment parler avec nos élèves demain, et puis des activités qu'on peut faire avec eux, mais faut vraiment leur dire que comment ils ont vécu ça, c'est normal d'avoir différents sentiments, que se soit la tristesse, la peur, ou peut-être être fâchée aussi », explique-t-elle.

La ministre de l'Éducation du Nouveau-Brunswick, Marie-Claude Blais, a elle-même été confinée chez elle pendant la traque du tueur. « Notre but, dans nos écoles, sera de supporter les jeunes, assure-t-elle. On sait que les jeunes vont en parler entre eux, vont avoir vu des choses, vont avoir aussi utilisé les médias sociaux. »

N'empêche : à la question « Pourquoi? », même les adultes n'ont pas les réponses.

Le présumé tireur, Justin Bourque, sera de retour en cour le 3 juillet. Ni la Couronne ni son avocat n'ont demandé d'évaluation psychiatrique, du moins « pour le moment ». Il demeurera sous les verrous entre-temps.

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