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Obama a demandé à Poutine d'apaiser les tensions en Ukraine (responsable américain)

Obama a demandé à Poutine d'apaiser les tensions en Ukraine (responsable américain)

Le président américain Barack Obama a demandé vendredi à son homologue russe Vladimir Poutine "d'apaiser les tensions en Ukraine", sous peine de voir s'aggraver l'isolement international de la Russie, a indiqué un responsable américain.

Cet avertissement survient alors que les chefs d'Etat américain et russe ont eu un entretien informel de 15 minutes en marge du déjeuner des dirigeants assistant aux commémorations du 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie.

Il s'agit de la première rencontre face à face entre les deux hommes, engagés depuis deux mois dans un bras-de-fer sur la crise ukrainienne, et dont les relations sont au plus bas.

"Le président Obama a souligné que la réussite des élections ukrainiennes provoquait une opportunité qui devait être saisie", a déclaré Ben Rhodes, conseiller adjoint à la sécurité nationale

"Le président Obama a clairement dit que la désescalade dépendait de la reconnaissance par la Russie du président élu Petro Prorochenko en tant que dirigeant légitime de l'Ukraine et de l'arrêt du soutien aux séparatistes dans l'est de l'Ukraine et des mouvements d'armes et de matériels à travers la frontière", a-t-il ajouté.

"Si ces décisions n'étaient pas prises, cela ne ferait qu'aggraver l'isolement de la Russie", selon le conseiller américain.

A l'inverse, "si la Russie saisit l'opportunité de reconnaître et de travailler avec le nouveau gouvernement à Kiev, le président Obama a indiqué que cela créerait des ouvertures de réduire les tensions".

Ben Rhodes a expliqué que le chef d'Etat américain avait pris bonne note de l'engagement du président Porochenko à poursuivre les réformes pour assurer le respect des droits et des intérêts de tous les Ukrainiens.

Dans l'est de l'Ukraine, une insurrection armée prorusse qui gagne du terrain de jour en jour fait craindre une partition du pays. La Russie a annexé en mars la péninsule ukrainienne de Crimée, à la suite d'un référendum contesté.

col/thm/alc/jeb

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