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"Invocation pour la paix" dimanche de Peres, Abbas et François dans les Jardins du Vatican

"Invocation pour la paix" dimanche de Peres, Abbas et François dans les Jardins du Vatican

Les présidents israélien Shimon Peres et palestinien Mahmoud Abbas "invoqueront la paix" pour le Proche-Orient avec le pape François et le patriarche de Constantinople Bartholomée, dimanche soir pendant une "célébration" d'une heure dans les Jardins du Vatican, a indiqué le Saint-Siège vendredi.

M. Peres arrivera le premier au Vatican vers 18H15 (16H15 GMT), suivi un quart d'heure plus tard par M. Abbas, qui viendra d'Egypte. Ils seront accueillis tour à tour à la résidence Sainte-Marthe (où habite François) par le chef de l'Eglise catholique avec qui ils auront chacun un court entretien.

Puis les trois, rejoints par le patriarche orthodoxe, se rendront jusqu'à un pré triangulaire situé dans les Jardins, près des Musées.

Après une ouverture musicale, les représentants des trois communautés -dans l'ordre juifs, chrétiens et musulmans- auront chacun un temps pendant lequel ils prieront sur chacun des trois thèmes retenus d'un commun accord: celui de la "création" qui les rend tous frères, celui de la "demande de pardon", et enfin celui de "l'invocation pour la paix".

Les Juifs prieront en hébreu, les chrétiens en anglais, arabe et italien, puis les musulmans en arabe.

Ensuite, dans un deuxième temps, le pape et les deux présidents feront chacun leur propre invocation pour la paix. La rencontre se conclura par des "gestes de paix": les trois devraient se donner la main, et ils planteront un olivier.

Une courte rencontre à huis clos dans le Pavillon tout proche de l'Académie pontificale des Sciences achèvera enfin la rencontre. Les deux présidents quitteront ensuite le Vatican.

Les délégations seront de 15 à 20 personnes chacune, a précisé le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi. Les listes n'ont pas été encore rendues publiques, cependant "les participants ne sont pas membres des deux gouvernements" mais des représentants de la société et des confessions religieuses dans les deux pays, y compris les druzes.

"Il était clair que les politiques seraient dehors", a expliqué le père Pierbattista Pizzaballa, custode de Terre Sainte, et organisateur de la rencontre.

Le père Pizzaballa a insisté sur la dimension religieuse de la rencontre: "c'est une pause par rapport à la politique. Le pape a voulu regarder au delà, vers le haut. Personne n'a l'illusion que lundi la paix s'imposera en Terre sainte, que la paix sera plus proche. Mais ce temps d'arrêt, cette respiration manquait depuis un certain temps" pour répondre au désir de paix des habitants de Terre Sainte, a-t-il estimé.

"Ce n'est pas une prière interreligieuse. On ne prie pas ensemble, on se retrouve ensemble pour prier", a-t-il insisté.

Les délégations seront "composites" et représentatives des religions existant "dans les deux pays" respectifs, a-t-il encore insisté.

"Chaque délégation a choisi ses textes. Tous savent tout de tous: il y a une transparence absolue sur les prières, et pas de surprises attendues", a-t-il dit.

Le secrétaire d'Etat, le cardinal Pietro Parolin, "n'a eu aucun rôle specifique dans la préparation de cet événement", a tenu à préciser par ailleurs le père Lombardi, pour souligner la dimension strictement religieuse de l'évènement.

jlv/abk

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