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Roland-Garros - Sharapova : "Je suis très fière parce que j'ai beaucoup travaillé"

Roland-Garros - Sharapova : "Je suis très fière parce que j'ai beaucoup travaillé"

La Russe Maria Sharapova, qualifiée difficilement jeudi pour la finale de Roland-Garros, a expliqué qu'elle était "très fière" d'elle-même parce qu'elle a "beaucoup travaillé" pour revenir au plus haut niveau après sa blessure à une épaule l'an passé.

Q : Vous devez être très satisfaite de vous retrouver à nouveau en finale à Paris ?

R : "Je suis contente du résultat, parce que je suis en finale, évidemment. Je ne pense pas avoir joué mon meilleur tennis aujourd'hui. Mais je me suis battue, je me suis accrochée et j'ai trouvé le moyen de gagner, contre une adversaire qui a joué un tennis exceptionnel. Je suis contente et fière de ça."

Q : Comment expliquez-vous votre différence de niveau entre les deux premiers sets et le dernier ?

R : "Il y a eu quelques moments importants dans ce match. Ca a été important pour moi de débreaker au premier set, mais je n'ai pas été assez attentive et j'ai rendu immédiatement ce break. Après, j'ai commencé à faire les choses bien mieux, à retourner mieux, à être plus agressive. Le second set a été très serré. j'ai eu des opportunités, des balles de set. J'ai été contente quand j'ai réussi à la breaker et à gagner ce set. Dans le troisième, je pense que j'ai été la plus agressive. J'ai haussé mon niveau et j'ai commencé à faire les choses que je voulais faire."

Q : D'où vous vient votre dureté mentale. C'est quelque chose de naturel ou que avez travaillé ?

R : "Je ne suis pas sûre que ce soit quelque chose que vous puissiez travailler. Quand je me retrouve dans ce genre de situation, quand je ne joue pas bien ou que je suis derrière, je refuse juste d'abandonner, parce que je travaille trop dur pour laisser filer un match. Je fais tellement d'efforts avec mon équipe pour me retrouver dans cette position que, si les choses ne marchent pas comme je voudrais, je ne veux pas lâcher prise en plein milieu. Parce que ce n'est pas parce que vous avez perdu le premier set ou quelques jeux que le match est fini. C'est ma philosophie de jeu."

Q : Est-ce plus difficile de rencontrer une joueuse plus jeune, qui a peut-être plus envie de réussir ?

R : "J'ai toujours envie, même si je ne suis pas de la même génération. Elle n'avait pas grand-chose à perdre. Elle a déjà été en demi-finale en Australie. Elle réussit une superbe saison. Elle s'est énormément améliorée et est sur la pente ascendante. D'une certaine manière c'est toujours plus difficile de jouer des adversaires comme ça, parce qu'ils jouent l'esprit libre et lâchent tous leurs coups."

Q : Parmi toutes vos finales en Grand Chelem, où placeriez-vous celle-ci en terme de difficultés pour l'atteindre ?

R : "Après ne pas avoir joué pendant cinq ou six mois (à la fin de la saison dernière en raison d'une blessure à une épaule, Ndlr), quand vous commencez à gagner un titre ou deux et à aller en finale d'un tournoi du Grand Chelem, c'est facile d'oublier par où vous êtes passée. Ca fait du bien de repenser à ces moments là, d'où vous venez et ce que vous avez fait pour vous remettre dans cette position. Je suis très fière, parce que j'ai beaucoup travaillé pour ne plus être blessée, et j'ai dû composer avec des défaites difficiles à accepter en début de saison. "

Propos recueillis en conférence de presse

cyb/jde

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