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L'Ukraine ferme des postes-frontières avec la Russie après des attaques séparatistes

L'Ukraine ferme des postes-frontières avec la Russie après des attaques séparatistes

Les gardes-frontières de l'Est de l'Ukraine, visés par des attaques séparatistes, ont annoncé jeudi avoir abandonné trois postes à la frontière de la Russie, dont ils demandent la fermeture partielle, et avoir réclamé des renforts de l'armée.

Situés dans la région de Lougansk, ces postes-frontières, Tchervonopartyzansk, Doljanski et Tchervona Mogyla ont subi des assauts des rebelles prorusses dans la nuit de mercredi à jeudi, ont indiqué les gardes-frontières dans un communiqué.

"Après des échanges de tirs, étant donné les menaces (pesant) sur la vie des gens traversant la frontière, les civils et gardes-frontières ont été évacués de ces points de passage. Ils ont été temporairement fermés, ce dont la Russie a été officiellement notifiée", ont-ils précisé.

Les gardes-frontières sont particulièrement visés par les séparatistes qui ont proclamé une "République populaire" dans la région de Lougansk, comme dans celle de Donetsk. Ils ont dû évacuer leur siège régional à Lougansk après avoir subi l'assaut de rebelles lourdement armés toute la journée lundi.

A la télévision dimanche soir, leur responsable en Ukraine, Mykola Lytvyne avait déploré la situation dans la zone frontalière, les gardes-frontières se trouvant seuls face aux insurgés, sans soutien des forces armées à l'offensive dans la région de Donetsk.

Cette frontière est particulièrement sensible alors que les Occidentaux dénoncent l'arrivée de combattants et armes de Russie, notamment du Caucase. Les séparatistes ont reconnu être soutenus par des Tchétchènes.

La Russie a de son côté évoqué un afflux de plusieurs milliers de réfugiés par jour en provenance de l'Est de l'Ukraine, ce que Kiev a démenti.

Dans leur communiqué, les gardes-frontières ont fait état d'une "concentration d'un grand nombre de terroristes" dans la zone frontalière, "de menaces sur (leurs) familles", "de tirs permanents" les visant. "Le contrôle de la frontière est devenu très difficile à certains endroits", ont-ils indiqué.

Ils ont annoncé avoir demandé au Conseil des ministres la fermeture "d'une série de points de passage" et l'envoi de troupes de l'armée et la Garde nationale "pour la défense de la frontière".

gmo/blb/fw

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