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Le pétrole reste quasi stable à New York

Le pétrole reste quasi stable à New York

Les prix du pétrole ont terminé quasiment à l'équilibre mercredi à New York, après la parution de chiffres contrastés sur les réserves de brut aux Etats-Unis montrant une chute de ces stocks mais une nette progression des réserves de produits raffinés.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet a lâché 2 cents, à 102,64 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le marché de l'or noir a commencé sur une note nettement positive à New York, dopé par l'attente d'un recul des réserves de brut aux Etats-Unis, un signe encourageant pour la demande du premier consommateur de pétrole au monde.

Mais le département américain de l'Energie (DoE) a finalement fait part dans la matinée de chiffres "moins haussiers que prévu", a commenté Gene McGillian, de Tradition Energy.

Le DoE a fait part d'un recul des stocks de brut plus prononcé que prévu au cours de la semaine achevée le 30 mai, avec une chute de 3,4 millions de barils, contre l'attente d'une petite baisse de 100.000 barils seulement prévue par les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires.

Cependant, "les réserves de produits raffinés ont fortement augmenté, ce qui montre que c'est en grande partie l'accélération de l'activité des raffineries qui a aidé les réserves de brut à baisser, et que les fondamentaux n'ont pas vraiment évolué", a ajouté l'analyste.

Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont grimpé de 2 millions de barils, à 118,1 millions de barils, soit presque trois fois plus que la hausse de 700.000 barils attendue par les experts.

En outre, à 389,5 millions, les stocks de brut restent proches de leur record de fin avril (399,4 millions de barils), un plus haut depuis 1931 sur la base de données mensuelles.

Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont, elles, poursuivi leur recul quasiment ininterrompu depuis le début de l'année, affichant une diminution de 300.000 barils, à 21,4 millions de barils. Ces stocks ont chuté de près de 20 millions de barils depuis fin janvier.

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