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Amphithéâtre de Québec : « On ne peut pas se permettre une grève de deux ou trois semaines », dit Labeaume

Amphithéâtre de Québec : « On ne peut pas se permettre une grève de deux ou trois semaines », dit Labeaume
Agence QMI

À moins d'un mois de l'échéance des conventions collectives dans le secteur de construction, le maire Régis Labeaume s'inquiète que le scénario de grève de l'été dernier se répète et retarde les travaux sur le chantier de l'amphithéâtre.

« On ne peut pas se permettre une grève de deux ou trois semaines », a rappelé Régis Labeaume lors d'une deuxième visite officielle du chantier cette année à laquelle participaient des dirigeants de Québecor.

Le maire dit avoir déjà fait « des démarches auprès des politiciens » pour éviter un autre conflit de travail comme celui qui a perturbé le chantier pendant 13 jours en 2013.

À la fin de juin, entre 45 % et 48 % des travaux de l'immense bâtisse seront achevés. « Toutes les journées vont être comptées. On va tomber dans ce qui est le plus fin », a fait valoir Régis Labeaume.

Selon l'échéancier, le toit de l'amphithéâtre devrait être finalisé pour les vacances de la construction, puis les murs seront fermés à la fin du mois d'octobre.

« On a un échéancier serré, il va l'être jusqu'à la fin. On espère qu'il n'y aura pas de grève pour venir nous enfarger. On ne se comptera pas d'histoire, on a besoin de toutes nos semaines », a souligné le directeur du projet Jean Rochette.

Les négociations entre l'Association de la construction du Québec et l'Alliance syndicale se poursuivent.

Le PDG de Québecor sur le chantier

Quelques hauts dirigeants de Québecor ont pu constater eux aussi l'avancée des travaux.Le PDG Pierre Dion, qui n'en était pas à sa première visite, s'est dit « impressionné » par l'espace intérieur de l'amphithéâtre et la vue qu'il permet. « Peu importe où vous allez, c'est une expérience extraordinaire », a-t-il commenté.

À un peu plus d'un an de son ouverture, malgré l'absence d'une équipe de hockey de LNH, il dit avoir confiance en son plan d'affaires pour rentabiliser l'équipement.

« On a un contrat de gestion pour les 25 prochaines années. On est très confiant. On veut offrir à la population un amphithéâtre dont ils vont être fiers, dont ils vont sentir un lien d'appartenance. On a plusieurs projets de spectacles, de sports et, naturellement, on espère bien avoir les Nordiques », a rappelé M. Dion.

Québecor deviendra gestionnaire de l'édifice en 2015, une fois la construction terminée.

Rappelons que l'entente signée avec l'ancien président de Québecor Pierre-Karl Péladeau prévoit que l'entreprise verse un loyer de 5 millions de dollars par année à la Ville de Québec si une équipe de hockey professionnelle s'y installe et 3,5 millions sans équipe de hockey.

L'ouverture officielle de l'amphithéâtre, un projet de 400 millions de dollars, est prévue pour septembre 2015.

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Visite du chantier de l'amphithéâtre de Québec - 3 juin 2014

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