Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Abkhazie : le président Ankvab démissionne (communiqué)

Abkhazie : le président Ankvab démissionne (communiqué)

Le président de l'Abkhazie, Alexandre Ankvab, a annoncé dimanche sa démission, demandée par le Parlement de la petite république séparatiste du Caucase à la suite d'importantes manifestations de l'opposition.

"Afin de maintenir la stabilité dans le pays, (...) j'ai démissionné de mon poste de président de la République d'Abkhazie", a déclaré le président Alexandre Ankvab dans un "discours à la nation" envoyé par e-mail à l'AFP.

"J'appelle tout le monde à garder son calme, à maintenir la paix civile et à la mise en place de nouvelles élections dans un environnement normal", a-t-il continué.

Après la prise de contrôle mardi par des manifestants du siège de la présidence à Soukhoumi, la capitale, le Parlement abkhaze avait demandé jeudi sa démission, ce qu'il avait refusé.

Samedi, Valeri Bganba, président du Parlement, a été nommé président par intérim de l'Abkhazie par les députés abkhazes, qui ont aussi fixé la date des élections anticipées au 24 août.

La Russie travaillera activement avec le nouveau président abkhaze, son gouvernement et le Parlement, a indiqué dimanche Vladislav Sourkov, un conseiller du président russe Vladimir Poutine, qui a été dépêché sur place mercredi par le Kremlin.

"Le principal a été atteint : un règlement pacifique de la crise", a souligné M. Sourkov, cité par l'agence de presse russe Ria Novosti.

Le Premier ministre abkhaze, Leonid Lakerbaïa, dont le Parlement a aussi demandé samedi la démission, a refusé de quitter son poste.

"Je n'ai pas démissionné. Et je ne le ferai pas dans ces conditions", a-t-il déclaré dimanche soir à l'agence de presse russe Interfax.

L'Abkhazie, un petit territoire frontalier de la Russie près de Sotchi (sud-ouest), bordé par la mer Noire au pied de la chaîne du Caucase, a déclaré son indépendance et l'a défendue pendant une guerre avec les forces géorgiennes au début des années 1990.

La Russie, qui soutient l'Abkhazie ainsi que l'Ossétie du Sud, une autre région séparatiste géorgienne située à sa frontière, a reconnu l'indépendance de ces deux territoires à l'issue de la brève guerre qui l'a opposée à la Géorgie en août 2008.

all/ai/bds

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.