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Mondial-2014 - Les milieux, au coeur du jeu

Mondial-2014 - Les milieux, au coeur du jeu

De l'esthète Andrea Pirlo à la locomotive de la Côte d'Ivoire Yaya Touré, les milieux de terrain seront au coeur du jeu, sous pression, lors du Mondial au Brésil (12 juin-13 juillet).

C'est sans doute son dernier Mondial, à 35 ans, et on peut compter sur lui pour des gestes de classe au pays du foot roi. Le joueur de la Juventus a déjà repéré les lieux. Pour sa 100e sélection avec l'Italie, il avait inscrit un coup franc somptueux au Maracana le 17 juin dernier face au Mexique (succès italien 2-1) en Coupe des Confédérations. Quant un coup de pied arrêté sera sifflé à 30 mètres en faveur de la Nazionale, les spectateurs sauront où regarder.

La revanche sera sans doute le moteur du leader technique des Bleus. Revanche par rapport au Ballon d'or, qui lui a échappé au profit de Cristiano Ronaldo, alors qu'il avait tout gagné avec le Bayern Munich lors de la saison 2012-13. Revanche par rapport à la France, lui qui il y a quatre ans avait terni son image en clamant son amour du maillot Bleu un dimanche matin sur une chaîne de télévision française avant de participer à la fameuse grève de Knysna dans l'après-midi.

A 31 ans, il vient de réaliser une saison monstrueuse avec Manchester City, champion d'Angleterre. C'est le joueur "box to box" (surface à surface) comme la Premier League l'adore. Le "one man army" (armée à lui tout seul) dont toute équipe rêve. Il est à la récupération, oriente le jeu (9 passes décisives) et marque des buts, 20 cette saison avec les Citizens en championnat. La Côte d'Ivoire arrive au Brésil avec de la dynamite au milieu.

Comme il s'en amuse souvent dans ses déclarations à la presse, Mesut Ozil présente les ingrédients parfaits. Il a une technique fluide et un jeu imprévisible pour ses adversaires qui vient de ses ascendances turques, et une discipline et une envie de tout donner, venant de l'Allemagne, pays où il est né et pour lequel il joue. Problème: il sort d'une saison décevante avec Arsenal et les fans de la Mannschaft s'impatientent.

Les deux milieux de poche ont crevé l'écran à l'Euro-2008 avec ce jeu de passes courtes qui a chaviré le public, renversé les défenses et donné à l'Espagne son âge d'or avec un triplé inédit Euro-2008/Mondial-2010/Euro-2012. Mais le temps des critiques est venu. La Roja est décrite comme vieillissante et son jeu parfois taxé d'ennuyeux. Le duo du Barça (Xavi a 34 ans, Iniesta 30) répondra-t-il aux critiques de la plus belle des manières ? En 2010, c'est Iniesta qui avait marqué le but du titre mondial.

"J'ai parlé avec cinq joueurs à Londres et je leur ai dit que je comptais sur eux". La phrase est de Luiz Felipe Scolari et parmi les cinq en question figure Oscar, meneur de Chelsea. Ses dribbles vont aussi vite que sa jeune carrière. A 22 ans, il a déjà connu l'exil en Europe, la Ligue des champions, un entraîneur charismatique --José Mourinho-- et la pression des médias dès qu'on parle de mercato. Et il va maintenant jouer une Coupe du monde chez lui, chargé de mener la Seleçao vers un sixième sacre Mondial. Attention aux excès de vitesse.

Angel Di Maria arrive lancé. Il a été élu joueur de la finale de la Ligue des champions remportée le 24 mai à Lisbonne par le Real Madrid face à l'Atletico. L'Argentin n'a pas marqué mais il est à l'origine du but de Bale qui fait définitivement basculer le match du côté Merengue à 2-1 en prolongation (score final 4-1). Il doit maintenant mettre un certain Messi, natif comme lui de Rosario, dans des conditions idéales au Brésil.

pgr/stt/jgu

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