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Mozambique: la Renamo promet un conflit si son chef est menacé

Mozambique: la Renamo promet un conflit si son chef est menacé

La rébellion de la Renamo a menacé mercredi le Mozambique d'un conflit de "plus grande ampleur" si les troupes gouvernementales continuent d'avancer vers le repaire de son chef historique Afonso Dhlakama, qui se cache dans les montagnes du centre du pays.

Toute tentative du gouvernement de mener à bien son plan visant à "éliminer ou assassiner" M. Dhlakama entraînera des "conflits militaires d'une plus grande ampleur, aux conséquences désastreuses et imprévisibles", a déclaré le porte-parole du mouvement, Antonio Muchanga.

La Renamo --une ancienne guérilla antimarxiste, devenue en 1992 principale force de l'opposition après 16 ans de guerre civile-- réclame un meilleur partage du pouvoir et accuse le Frelimo au pouvoir de s'accaparer tout le produit des richesses du pays.

Le mouvement, qui perd du terrain à chaque élection --de 47% des voix en 1999 à 16% en 2009--, a repris les armes depuis un an et demi, et des affrontements sporadiques opposent ses militants aux forces de l'ordre dans le centre du pays.

Tandis que des négociations piétinent depuis des mois à Maputo, la Renamo veut que les troupes gouvernementales se retirent dans des "casernes légalement établies", a souligné M. Muchanga.

Afonso Dhlakama veut des garanties pour sortir du maquis où il se cache depuis octobre 2012, afin de faire campagne en vue de l'élection présidentielle du 15 octobre, à laquelle il compte se présenter.

Après avoir arraché un accord sur une meilleure représentativité à la commission électorale, la Renamo réclame maintenant l'intégration à parité de ses hommes dans les forces de l'ordre. Le gouvernement refuse catégoriquement, et exige que le mouvement rebelle lui remette ses armes.

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