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Le PDG de GE garantit la pérennité d'Alstom en cas de rachat de son pôle énergie

Le PDG de GE garantit la pérennité d'Alstom en cas de rachat de son pôle énergie

Alstom ne disparaîtra pas si son pôle énergie est racheté par General Electric, a assuré mardi le PDG du conglomérat américain, Jeffrey Immelt, qui a dit réfléchir aussi aux moyens de renforcer les activités de transport du fleuron industriel français.

"Je tiens à dire maintenant qu'Alstom ne disparaîtra pas", a déclaré M. Immelt lors d'une audition devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale à Paris.

"Alstom ne sera pas absorbé par GE. Au contraire, les activités regroupées donneraient naissance à un véritable leader mondial dans le domaine de l'énergie, basé en France", a-t-il ajouté.

Le dirigeant a estimé qu'un adossement à GE permettrait au fabricant français de trains à grande vitesse et de turbines électriques de financer des innovations et d'acquérir la taille critique qu'il lui fait actuellement défaut pour répondre à une concurrence internationale accrue dans le secteur de l'énergie, provenant d'Asie notamment.

GE a formalisé fin avril une offre de 12,35 milliards d'euros pour reprendre la branche énergie d'Alstom, sur laquelle lorgne également l'industriel allemand Siemens.

Le conglomérat américain, qui est implanté de longue date en France où il compte 10.000 employés, a promis d'y augmenter l'emploi et d'y localiser ses centres mondiaux pour ses activités turbine à vapeur, énergie hydraulique, éolien offshore et réseaux électriques, tandis que le "centre d'excellence" pour les turbines à gaz resterait à Belfort (est).

L'activité de réseaux électriques de GE serait intégrée "dans celle d'Alstom", a par ailleurs indiqué Jeffrey Immelt.

Dans les transports, GE s'était aussi dit disposé à étudier avec Alstom la possibilité de créer une coentreprise avec son activité mondiale de signalisation. Mais le gouvernement, qui entend peser de tout son poids dans ce dossier qu'il juge stratégique, lui a demandé davantage de garanties sur ces activités, sur lesquelles le groupe français entend se concentrer.

"Nous réfléchissons actuellement à des modalités qui nous permettraient de faire des propositions à Alstom dans le cadre de cette activité transport", a répondu M. Immelt. Il a évoqué une discussion "permanente et constructive" avec l'exécutif, qui veut privilégier une alliance à une simple acquisition.

mpa/ih/thm/rhl

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