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Cet été: Brigitte Lafleur accouche d'un bébé et d'une exposition

Brigitte Lafleur: un bébé et une exposition
Courtoisie

Brigitte Lafleur profite actuellement de quelques jours de repos avant que son premier enfant, une fillette, se pointe le bout du nez. Son accouchement est prévu le 2 juin et, jusqu’à la semaine dernière, la comédienne a enchaîné les tournages de L’auberge du chien noir. Le 5 mai avait aussi lieu le vernissage de sa deuxième exposition, au Théâtre Hector-Charland de L’Assomption.

Or, malgré le peu de répit que lui a laissé son horaire du printemps, Brigitte s’estime bénie d’avoir vu les planètes s’aligner ainsi en sa faveur. C’est qu’elle a appris qu’elle attendait un bébé à la fin de l’été 2013, alors que les enregistrements de l’ultime saison de La galère venaient tout juste de se terminer. L’annonce de la grossesse est donc venue couronner un cycle très important de sa vie, sans compromettre sa participation aux intrigues finales de la série de Renée-Claude Brazeau.

«Ça faisait huit ans qu’on essayait d’avoir un enfant, mon chum et moi, note Brigitte, un sourire dans la voix. Ç’aurait pu arriver n’importe quand. Et c’est vraiment arrivé à la fin des tournages de La galère. C’était improbable, incroyable, trop bien fait et symbolique, en même temps. Je n’aurais jamais voulu abandonner l’équipe de La galère. Alors, ç’a bien tombé et tout le monde était content.»

Le seul engagement que l’actrice a été forcée de rayer de son agenda pour faire place à son nouveau rôle de maman est la pièce Le dîner de cons, qui tiendra l’affiche du Théâtre Hector-Charland en juillet et en août. Brigitte devait incarner Marlène Sasseur aux côtés d’une distribution cinq étoiles rassemblant notamment Marcel Leboeuf, André Robitaille, Jean-Pierre Chartrand, Antoine Durand et sa complice de La galère, Geneviève Rochette, dans une mise en scène de Normand Chouinard. Le contrat était signé depuis longtemps. Mais, comme elle sera plutôt occupée à bercer sa petite puce pendant la saison chaude, Myriam LeBlanc reprendra son personnage. Heureusement, son conjoint, Mario Provencher, est producteur de la pièce avec André Robitaille… et s’est montré très compréhensif devant la situation!

«Ç’a été un petit deuil, reconnait Brigitte. Mais tellement pas comparable à la joie que j’avais d’être enceinte! Ça m’a fait un petit pincement de renoncer à un projet qui me tenait à cœur. C’est une belle histoire de gang, et en plus, Geneviève Rochette est là… C’était un fantasme de jouer Marlène Sasseur, dans le classique qu’est Le dîner de cons. Mais ce n’est pas grave. Évidemment, mon chum a été bien conciliant! (rires)»

Inspirée par les chevaux

Brigitte Lafleur sera quand même présente à sa façon à l’établissement de L’Assomption cet été. Pour la deuxième année consécutive, elle exhibe ses peintures au grand public, elle qui manie le pinceau depuis qu’elle est toute jeune. L’an dernier, l’exposition se tenait à Mont-Saint-Hilaire, mais cette fois, c’est au Théâtre Hector-Charland qu’on pourra admirer une vingtaine de ses œuvres.

«Exposer dans un théâtre, ça rallie mes deux passions, se réjouit Brigitte. Et l’endroit est tellement beau! Ça met mes toiles en valeur. J’avoue que j’ai eu des frissons en regardant ça…»

Peut-être aurez-vous aussi la chair de poule en contemplant les plus récents tableaux de Brigitte, qui a quelque peu délaissé l’univers des ballerines qu’elle mettait jadis de l’avant au profit des chevaux. C’est que, enceinte, l’artiste ne pouvait peindre à l’huile et a dû se tourner vers l’acrylique pour exercer son art. Les ballerines s’esquissant plus difficilement sous ce matériau, Brigitte s’est inspirée du majestueux animal pour donner libre cours à sa créativité, elle qui adore l’équitation.

«Je me promène souvent dans les écuries et je prends des photos pour me donner des idées, même si je ne peux pas monter à cheval pour l’instant, raconte-t-elle. La plupart des chevaux que je peins, je les connais. Ça fait environ quatre ans que je pratique l’équitation, mais les chevaux me fascinent depuis longtemps. Je les trouve beaux et mystérieux, ils ont un côté profond, indescriptible, puissant, mais, en même temps, ils sont peureux et fragiles… Ils ont chacun leur caractère et c’est ce qui est trippant, à la longue. On apprend à les connaître et à les apprivoiser.»

Moins de trac

L’année dernière, Brigitte éprouvait un trac fou à l’idée de dévoiler ses réalisations de peintre au grand jour pour la première fois. «S’il y a une personne que je ne connais pas qui achète une toile, ce sera une victoire, pour moi», nous confiait-elle dans un rire nerveux. Pour sa deuxième expérience du genre, le syndrome de l’imposteur la ronge un peu moins, mais une certaine forme de nervosité est toujours présente, ce qu’elle juge naturel.

«Je pense qu’il fallait que je me jette dans le vide une première fois. Et j’ai vu que ça se peut, qu’un inconnu en achète! (rires) Mais il y a toujours un trac de montrer nos affaires, parce que c’est différent d’une année à l’autre. Les chevaux, je ne sais pas si les gens vont aimer ça. Plusieurs m’ont dit qu’ils s’ennuyaient des ballerines. Moi, ça demande une autre place dans ma tête, dans mon espace de création. C’est normal d’avoir chacun ses goûts, en art. Mais le vernissage a eu lieu le 5 mai et, déjà, je ne fournis plus en commandes… Je suis vraiment contente!»

Brigitte organisera d’ailleurs un 5 à 7, à la fin de l’été, avec tous ceux qui se seront procuré l’une de ses toiles au Théâtre Hector-Charland. L’exposition a lieu jusqu’au 24 août. Dans la même période, elle retournera graduellement sur le plateau de L’auberge du chien noir et commencera peu à peu à apprendre ses textes pour la pièce Ennemi public, d’Olivier Choinière, qu’elle jouera au Théâtre d’Aujourd’hui en février 2015 avec, entre autres, Muriel Dutil, Steve Laplante et Frédéric Blanchette. Mais sa grande priorité d’ici la fin de 2014 demeurera évidemment sa petite famille. Au fait, comment se prénommera son poupon?

«On a des idées, mais rien n’est décidé. On en sort un nouveau à tous les jours. On va attendre de la voir!»

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