La lecture d'une empreinte digitale pour entrer au parc d'attractions La Ronde à Montréal relance le débat sur la sécurité des données personnelles. Plusieurs clients se questionnent sur la sécurité et la légalité de cette mesure.
Selon un document remis à l'entrée du parc, les détenteurs du passeport avec photo, qui donne accès au site, doivent placer leur index sur un lecteur installé aux guérites d'entrée.
Cette mesure est destinée, selon Jules Hébert, porte-parole de La Ronde, à éviter qu'un client prête son passeport de saison à quelqu'un d'autre pour lui permettre d'accéder au site. La mesure n'est toutefois pas obligatoire, insiste Jules Hébert.
« Le processus de lecture du doigt, et non une prise d'empreintes digitales, n'est pas obligatoire. Les gens peuvent toujours aller chercher un passeport saison [avec] photo. On va identifier des points sur votre doigt. On va générer une formule mathématique à partir de cette lecture et c'est cette lecture mathématique qu'on va conserver dans nos serveurs locaux seulement », explique le porte-parole de La Ronde.
Même si elle fait appel à la prise de données biométriques chez ses clients, la procédure de La Ronde n'est pas illégale en soi, selon l'expert en évaluation de systèmes d'information, Pierrot Péladeau.
« Si on le fait, il faut le déclarer à la Commission d'accès à l'information qui, elle, va regarder comment c'est conservé de façon à s'assurer que, un, ça soit sécuritaire et, deux, que ce soit légal », explique M. Péladeau.
Le propriétaire du parc d'attractions, Six Flags, assure avoir contacté la Commission d'accès à l'information afin de se conformer à la loi.
D'après un reportage de Marc Verreault
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