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République dominicaine: le Français détenu nie tout lien avec la drogue dans l'avion

République dominicaine: le Français détenu nie tout lien avec la drogue dans l'avion

L'avocat du passager français voyageant dans l'avion à bord duquel 700 kg de cocaïne ont été saisis il y a un an en République dominicaine, a soutenu lundi lors d'une audience préliminaire, qu'il n'y avait pas de preuves établissant un lien entre lui et la drogue.

Ce Falcon 50 immatriculé F-GXMC a été intercepté le 20 mars alors qu'il s'apprêtait à décoller de Punta Cana, en République dominicaine, à destination de la France. A son bord, 26 valises avec 682 paquets de cocaïne ont été découverts.

"Les valises n'étaient ni étiquetées ni enregistrées à son nom, quand il est monté dans l'avion, les valises se trouvaient déjà là", a déclaré Andy de Leon, l'avocat de Nicolas Pasapia.

"Je considère qu'une personne qui voyage seule, avec un sac à dos, dans un avion, ce n'est pas un délit" a-t-il dit devant la juge Elka Reyes, du troisième tribunal d'instruction du district national (centre de Saint-Domingue).

Cette quatrième audience préliminaire devait déterminer si les preuves étaient suffisantes pour renvoyer les accusés devant les juges du fond. La prochaine audience est prévue le 26 mai.

Les pilotes Pascal Jean Fauret et Bruno Odos, un autre membre d'équipage, Alain Castany, et l'unique passager, Nicolas Pasapia, avaient été interpellés par l'agence antidrogue dominicaine à l'aéroport de la station balnéaire de Punta Cana (est), alors qu'ils s'apprêtaient à décoller à bord de l'avion contenant 700 kg de cocaïne.

L'avion appartient au lunetier français Alain Afflelou mais avait été affrété par une société de location, SN-THS, installée en France.

Le syndicat national des pilotes de ligne français (SNPL) avait demandé le 25 février aux pilotes français de ne plus assurer les liaisons vers la République dominicaine pour dénoncer "l'emprisonnement arbitraire" des deux pilotes. Cet appel avait été suspendu début avril "en signe d'apaisement".

Lors de l'audience précédente, Fauret et Odos ont allégué qu'ils ignoraient le contenu des 26 valises et qu'ils n'avaient aucun lien avec le passager.

De son côté, le procureur Milciades Guzman a assuré que les deux hommes effectuaient depuis 2012 des liaisons vers différentes destinations européennes avec les mêmes passagers à des fins de trafic de drogue.

nlb/arc/abk/jh

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