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Couillard veut parler de rigueur, pas d'austérité

Couillard veut parler de rigueur, pas d'austérité
Quebec Liberal leader, Philippe Couillard(C), addresses the Board of Trade of Metropolitan Montreal April 1, 2014 in Montreal, Canada. The elections are scheduled for April 7, 2014. AFP PHOTO/Francois Laplante Delagrave (Photo credit should read Francois Laplante Delagrave/AFP/Getty Images)
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Quebec Liberal leader, Philippe Couillard(C), addresses the Board of Trade of Metropolitan Montreal April 1, 2014 in Montreal, Canada. The elections are scheduled for April 7, 2014. AFP PHOTO/Francois Laplante Delagrave (Photo credit should read Francois Laplante Delagrave/AFP/Getty Images)

Lors de son discours d'ouverture des travaux à l'Assemblée nationale à Québec, le premier ministre Philippe Couillard a préféré parler de « rigueur », plutôt que d'austérité, alors que son gouvernement se donne comme priorité de rétablir l'équilibre budgétaire en 2015-2016.

Selon le chef du PLQ, le terme « austérité » renvoie à « toutes sortes d'images très négatives qu'on veut justement éviter. Parce qu'on veut également participer à la création d'emplois, à la relance économique ».

« Moi, je dirais que plutôt que l'austérité, on veut être le gouvernement de la vérité et de la réalité. » — Philippe Couillard

Philippe Couillard soutient que le retour à l'équilibre budgétaire en 2015-2016 est nécessaire. « Bien sûr, des voix vont s'élever pour nous dire qu'on peut reporter ça à plus tard, mais reporter ça à plus tard, c'est pelleter le problème », avait affirmé Philippe Couillard en conférence de presse, la semaine dernière.

Par ailleurs, les parlementaires ont élu par acclamation le député libéral de Westmount-Saint-Louis, Jacques Chagnon au poste de président de l'Assemblée nationale. Il était le seul à avoir posé sa candidature. Il retrouvera donc son siège de président.

Les députés ont également élu les vice-présidents de l'Assemblée : François Gendron PQ (Abitibi-Ouest), François Ouimet PLQ (Marquette) et Maryse Gaudreault PLQ (Hull).

Deux absences remarquées

La députée libérale Julie Boulet n'était pas à Québec pour l'ouverture de la session. À la suite du témoignage qu'elle a livré la semaine passée devant la commission Charbonneau, la députée a annoncé qu'elle prenait du « repos ».

Selon certaines sources, Mme Boulet est anéantie par son expérience à la commission Charbonneau et son congé sera de durée indéterminée.

Un autre absent à l'ouverture de la session parlementaire : le nouveau député de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau. Il a été gravement blessé dans un accident de vélo et devra rester alité pendant quelques jours encore.

Blais et Bolduc rencontré par l'UPAC

Enfin, à son arrivée à l'Assemblée nationale, les députés libéraux Marguerite Blais et Yves Bolduc ont confirmé avoir rencontré, le 26 avril dernier, les enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC).

« On s'était engagé pendant la campagne électorale à rencontrer les policiers après les élections, ce que j'ai fait, et je ne veux pas commenter parce que je ne veux pas nuire à l'enquête qui a lieu », a déclaré Mme Blais.

« Ils ont insisté pour me dire que j'étais vraiment un témoin et que c'était à titre de ministre de la Santé, pour que je leur donne de l'information », a pour sa part affirmé Yves Bolduc.

Lundi, le Parti libéral du Québec avait indiqué que les enquêteurs de l'UPAC avaient rencontré non seulement Mme Blais et M. Bolduc. « Les enquêteurs ont confirmé à Mme Blais et à M. Bolduc qu'ils n'étaient pas visés par les enquêtes. Dans un souci de transparence, le PLQ tenait à rendre publique cette information », est-il écrit dans le communiqué.

Sous le signe de l'austérité

Mercredi, M.Couillard prononcera le discours d'ouverture de la session, dans lequel il exposera les grandes lignes des priorités gouvernementales. Ce discours marquera le début d'une nouvelle ère d'austérité alors que le gouvernement, aux prises avec une impasse budgétaire de 3,7 milliards de dollars à résorber, exige d'importantes compressions de dépenses dans les ministères.

Le premier budget du ministre des Finances Carlos Leitao, dont le dépôt est prévu au début du mois de juin, donnera la pleine mesure des efforts de redressement des finances publiques.

Mardi, en matinée, M. Leitao a rencontré son homologue du fédéral, Joe Oliver. On ignore quelle a été la teneur des propos qu'ils ont échangés, mais le nouveau ministre des Finances du Québec avait déjà évoqué l'hypothèse qu'Ottawa accroisse les paiements de transfert qu'il verse aux provinces.

Au chapitre législatif, le chef du gouvernement espère adopter rapidement deux projets de loi prioritaires : d'abord celui sur les soins de fin de vie et celui, cher au maire Denis Coderre, créant la fonction d'inspecteur général pour la Ville de Montréal.

Avec les informations de Sébastien Bovet

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Lise Thériault

Le cabinet ministériel de Philippe Couillard

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