Deux jours, une nuit, ce n'est pas le temps qu'il faut pour se remettre d'une mauvaise mozzarella sur le Croisette mais le septième film consécutif des frères Jean-Pierre et Luc Dardenne sélectionné en compétition au Festival de Cannes. Chantres du réalisme social au cinéma, les Belges se sont intéressés au sort d'une employée licenciée après un long arrêt maladie.
C'est qui derrière la caméra?
Les frères Dardenne sont des monuments de la Croisette au même titre que les marches. Les réalisateurs, déjà deux fois palmés avec Rosetta en 1999 et L'Enfant en 2005, recevront en plus cette année un prix spécial œcuménique, décerné par des personnalités religieuses, qui récompense des films mettant en avant des valeurs humaines évangéliques. Mais c'est surtout leur signature - drame humain à résonance sociale - qui est attendue, trois ans après Le Gamin au vélo.
Qui crève l'écran?
"C'était ma plus belle expérience", a répété Marion Cotillard lors de la promotion du film, des plateaux du JT de France 2 aux colonnes du Los Angeles Times. L'actrice a tapé dans l'oeil des frères Dardenne lors du tournage en Belgique de De rouille et d'os de Jacques Audiard. Ils ne font pourtant que très rarement appel à des acteurs/actrices glamour. Le reste du casting est aux couleurs de la Belgique: Olivier Gourmet, Catherine Salée ou Fabrizio Rongione.
Ça raconte quoi?
Comment traiter l'exclusion sociale en temps de crise économique? Les frères Dardenne ont fait mûrir ce projet pendant plusieurs années avant de jeter leur dévolu sur l'histoire de Sandra, fraîchement licenciée, qui, aidée par son mari et son débardeur rose, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail.
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