Disparition, séquestration et voyeurisme, Captives d'Atom Egoyan pourrait donner quelques sueurs froides (hors climatisation des salles) aux festivaliers. Décrit comme un «film d'hiver» par Thierry Frémaux au moment de dévoiler la sélection, le thriller est présenté à Cannes vendredi 16 mai.
Qui est derrière la caméra?
Grand prix du jury en 1997 pour De beaux lendemains, Atom Egoyan est un invité régulier du festival. Depuis son premier passage à la Quinzaine des Réalisateurs en 1989, avec Speaking Parts, le cinéaste canadien a placé plusieurs de ses long-métrages en compétition: Exotica (1994), Le voyage de Felicia (1999), La vérité nue (2005), et Adoration (2008). Son dernier film, Devil's Knot, adaptation d'un fait divers macabre et du procès des West Memphis Three - est encore inédit en France.
Qui crève l'écran?
On n'attend plus grand chose de Ryan Reynolds, qui végète depuis le bide Green Lantern. L'ex-mari de Scarlett Johansson a décidé de se relancer dans du cinéma d'auteur et fait ses débuts dans la compétition cannoise en père de famille incapable de simultanément conduire un pick-up et surveiller sa fille. À ses côtés, Mireille Enos (flic dans la série The Killing et femme de Brad Pitt dans World War Z), Rosario Dawson (Une histoire de Sin City) et Kevin Durand - vraie tête de méchant - tenteront de lui voler la vedette.
Ça raconte quoi?
Huit ans après la disparition de Cassandra, quelques indices troublants semblent indiquer qu'elle est toujours vivante. La police, ses parents et Cassandra elle-même, vont essayer d'élucider le mystère de sa disparition. Le film sortira en salles le 1er octobre prochain.
La bande-annonce:
L'extrait:
La phrase pour briller en société:
«Le Egoyan? Étrangement, le film perd en qualité quand on se rend compte que très peu de véhicules portent de chaînes anti-neige.»
Les images:
Captives d'Atom Egoyan
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