Présenté jeudi 15 mai pour le premier jour de la compétition, Mr. Turner est le 13e film du réalisateur Mike Leigh qui aborde les dernières années de la vie du peintre anglais du même nom (objet d'une rétrospective au Grand Palais en 2011).
Reconnu pour ses paysages à l'aquarelle, J.M.W. Turner et ses travaux sont encore considérés aujourd'hui comme les prémices du courant impressionniste.
Qui est derrière la caméra?
Mike Leigh participe pour la cinquième fois à la compétition cannoise. Sa dernière apparition remontait à 2010 avec Another Year qui avait enthousiasmé la critique et les festivaliers sans recevoir de distinction. Le cinéaste britannique a déjà remporté une palme d'Or pour Secrets et mensonges en 1996.
Mike Leigh parle de l'influence de Turner:
Qui crève l'écran?
C'est Timothy Spall, déjà complice de Leigh dans Secrets et mensonges notamment, qui incarne l'artiste à l'activité compulsive et postule pour un prix d'interprétation. Les fans de la franchise Harry Potter reconnaîtront Peter Pettigrow alias Queudvert. Les autres auront peut-être en tête le Winston Churchill qu'il joue dans Le discours du roi.
Ça raconte quoi?
Membre apprécié quoique dissipé de la Royal Academy of Arts, J.M.W. Turner vit entouré de son père qui est aussi son assistant et de sa dévouée gouvernante. Il fréquente l’aristocratie autant que les bordels et nourrit son inspiration par ses nombreux voyages. La renommée dont il jouit ne lui épargne pas les éventuelles railleries du public ou les sarcasmes de l’establishment exacerbés à la mort de son père. Profondément affecté, Turner s’isole. Sa vie change cependant quand il rencontre Mrs Booth, propriétaire d’une pension de famille en bord de mer.
La phrase à retenir pour briller en société:
«Il paraît que Turner s'était attaché au mât d'un navire pour mieux apprécier les couleurs d'une tempête. Tu devrais faire la même chose sur le bateau Schweppes.»
La bande-annonce:
L'extrait:
Les images:
Mr. Turner de Mike Leigh
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