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Les extrémistes juifs doivent être classés comme "terroristes" (Palestiniens)

Les extrémistes juifs doivent être classés comme "terroristes" (Palestiniens)

L'Autorité palestinienne a appelé la communauté internationale à classer comme "groupes terroristes" les extrémistes juifs à l'origine d'une vague d'attaques racistes en Cisjordanie occupée.

Des courriers ont été adressés en ce sens à l'ONU, à l'Union européenne, au Canada, à la Russie, ainsi qu'à la Ligue arabe et l'Organisation de coopération islamique (OCI), a indiqué mardi le chef de la diplomatie Riyad al-Malki à la radio palestinienne.

Le mois dernier, le département d'Etat américain, dans son rapport annuel sur le terrorisme, a déploré que les actes d'extrémistes israéliens, notamment de colons en Cisjordanie occupée, contre des Palestiniens, "n'aient pas donné lieu, dans leur majorité, à des poursuites".

La police israélienne avait critiqué le rapport, estimant que de tels incidents ne pouvaient être comparés avec les attaques meurtrières perpétrées par des Palestiniens.

Mais la ministre de la Justice israélienne Tzipi Livni a appelé dimanche à traiter les exactions des colons et extrémistes juifs contre des Palestiniens ou arabes israéliens comme des actes "terroristes".

Mardi, elle a promis "la tolérance zéro" à l'encontre des auteurs de tels crimes qui, selon elle, pourraient embraser la région. Elle s'est aussi prononcée en faveur du durcissement de la législation répressive contre les suspects d'attaques racistes.

Un ancien chef du Shin Beth Carmi Gillon avait récemment dénoncé le refus des services de sécurité israéliens de "traiter ces groupuscules juifs comme n'importe quel groupuscule terroriste".

Sous l'appellation du "Prix à payer", des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême droite se livrent à des agressions contre des Palestiniens, des Arabes israéliens ou encore l'armée israélienne, en réaction à des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou à des actes attribués à des Palestiniens.

Des attaques contre des sites chrétiens ont également augmenté ces dernières semaines, provoquant l'inquiétude de l'Eglise catholique en Terre sainte, à l'approche du pèlerinage historique du pape François à la fin du mois.

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