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Ukraine: l'UE et l'OSCE insistent sur l'importance de l'élection du 25 mai

Ukraine: l'UE et l'OSCE insistent sur l'importance de l'élection du 25 mai

Le président de l'OSCE et les ministres européens des Affaires étrangères ont plaidé lundi pour le dialogue, et insisté sur l'importance de l'élection du 25 mai en Ukraine, au lendemain des référendums d'indépendance "illégaux" dans l'est du pays.

Les ministres devraient décider d'élargir la liste des personnalités russes et ukrainiennes pro-russes visées par un gel des avoirs et des interdictions de visas.

Treize noms devraient y être ajoutés, selon une source diplomatique.

"Il faut tout faire pour que les élections se tiennent le 25 mai" en Ukraine, a déclaré le président en exercice de l'OSCE, le Suisse Didier Burkhalter, à son arrivée à Bruxelles avant de participer à la réunion mensuelle des ministres.

Dans ce but, "nous avons une fenêtre d'opportunité de quelques jours" pour "des actions concrètes", a-t-il ajouté en précisant que l'OSCE allait nommer lundi son "modérateur" pour favoriser "le dialogue" entre les différentes parties du conflit.

"Le plus important est de reconstruire un véritable dialogue en Ukraine, entre la Russie, l'UE et les Etats-Unis (...) Nous pouvons y contribuer (...) Nous devons être positifs", selon M. Burkhalter, qui a rencontré Vladimir Poutine la semaine dernière à Moscou.

"Nous ne sommes pas naïfs, nous savons que cela est très difficile. Mais il n'y a pas d'autre voie",a estimé le ministre allemand, Frank-Walter Steinmeier.

Son homologue britannique, William Hague, a insisté sur "le soutien très fort" que devait apporter l'UE à la mission de l'OSCE. A l'instar de ses homologues, il a jugé que les référendums organisés dimanche dans les fiefs séparatistes de l'est n'avaient "aucune crédibilité aux yeux du monde" et qu'ils n'avaient "respecté" aucun standard de transparence et d'objectivité".

Le ministre néerlandais Frank Timmermans a indiqué qu'un accord avait été trouvé pour ajouter des noms à la liste des sanctions ciblées, qui comporte actuellement 48 personnalités, dont des proches de M. Poutine ainsi que des responsables du rattachement de la Crimée à la Russie et des mouvements sécessionnistes de l'est de l'Ukraine.

"Nous devons envoyer un signal fort (...) Nous avons entendu des propos positifs de M. Poutine mais pas d'actes", selon M. Timmermans.

jri/jlb/fw

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