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Nombreuses et très fortes détonations à Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine (AFP)

Nombreuses et très fortes détonations à Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine (AFP)

De nombreuses et très fortes détonations étaient entendues en début de matinée près de Slaviansk, bastion de la rébellion armée de l'est de l'Ukraine où un référendum controversé sur l'indépendance de la région se déroule depuis 08H00 (05H00 GMT), a constaté l'AFP.

Après des tirs nourris pendant une grande partie de la nuit, les combats ont repris dimanche dans le village d'Andriïvka, sur la "ligne de front", à l'entrée sud de cette cité de 110.000 habitants encerclée par les forces ukrainiennes qui y ont déclenché une vaste "opération antiterroriste" le 2 mai, a déclaré à l'AFP Stella Khorocheva, porte-parole des insurgés pro-russes de Slaviansk.

"Il y a des victimes", a-t-elle ajouté, sans être en mesure d'apporter d'autres précisions pour le moment.

Les échos de tirs à l'arme lourde continuaient de parvenir de la périphérie en début de matinée.

Une série de très fortes détonations avaient déjà été entendues par l'AFP vers minuit (21H00 GMT), pendant environ une heure. Des rafales d'armes automatiques ont également crépité près du centre-ville.

Samedi, en début de soirée, des combats s'étaient à nouveau déroulés, comme presque tous les jours, à Andriïvka, selon des habitants.

Les 56 bureaux de vote de Slaviansk devaient fermer leurs portes à 20H00 (17H00 GMT).

Les référendums organisés dimanche par les rebelles pro-russes de l'est de l'Ukraine, qualifiés d'"illégaux" par Kiev et la communauté internationale, portent simultanément sur l'indépendance des "républiques populaires" unilatéralement proclamées de Donetsk - région dont Slaviansk fait partie - et de Lougansk.

Ils ont lieu dans plus de douze villes de ces deux régions composant le bassin minier du Donbass, frontalier de la Russie.

Ces cités se trouvent actuellement sous le contrôle des rebelles, qui ne reconnaissent pas les autorités provisoires mises en place à Kiev à la suite de la chute du président Viktor Ianoukovitch fin février.

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