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L'ex-député Stéphan Tremblay remet en question l'existence du Bloc québécois

Stéphan Tremblay remet en question l'existence du Bloc québécois

L'ex-député bloquiste Stéphan Tremblay affirme qu'il ne votera pas pour le Bloc québécois lors des élections fédérales de 2015. Il soutient que son ancien parti, qui ne compte plus que quatre députés et qui doit élire un nouveau chef dans un mois, a peut-être une durée de vie limitée.

En entrevue aux Coulisses du pouvoir, Stéphan Tremblay affirme que le parti devrait prendre une pause. « Ça aurait été intéressant de dire "on se retire, on ne se représente pas" et voir quelles sont les conséquences de ne pas avoir de Bloc québécois », dit-il.

Stéphan Tremblay a été député du Bloc québécois pour la circonscription de Lac-Saint-Jean de 1996 à 2002, année où il fait le saut en politique provinciale avec le Parti québécois (PQ), dont il a été député jusqu'en 2007. Bien qu'il ait toujours des convictions souverainistes, il croit que le Bloc québécois n'est plus un véhicule pertinent pour représenter les intérêts du Québec.

Par contre, il n'exclut pas que l'intérêt pour un parti souverainiste à Ottawa ressurgisse après une interruption. « Peut-être que d'ici quelques décennies ou dans la prochaine décennie, il y a un moment donné dans l'histoire où on se dira il faut faire renaître ce parti politique », avance-t-il.

Deux candidats sont en lice pour la direction du Bloc québécois : le député André Bellavance et le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu. Le nom du nouveau chef sera connu le 14 juin, quelques semaines après un congrès où de nouvelles orientations seront débattues.

L'entrevue avec Stéphan Tremblay aux Coulisses du pouvoir sera diffusée dimanche à 11 h, sur ICI Radio-Canada Télé.

Les « trois Mousquetaires »

En 2004, Stéphan Tremblay a participé à la « tournée des Mousquetaires » en compagnie de deux autres députés péquistes, Alexandre Bourdeau et Jonathan Valois. Après avoir tâté le pouls des jeunes Québécois dans 25 villes du Québec, ils avaient tiré la conclusion que l'option souverainiste, comme elle était présentée, n'avait plus la faveur des jeunes.

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