Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Michelle Obama prend la place de son mari pour parler des Nigérianes enlevées

Michelle Obama prend la place de son mari pour parler des Nigérianes enlevées

La "première dame" Michelle Obama va prendre la place de son mari samedi pour prononcer l'allocution hebdomadaire de la Maison Blanche, qu'elle consacrera à l'enlèvement de plus de 200 lycéennes nigérianes, a annoncé vendredi l'exécutif américain.

"C'est la première dame qui prononcera l'allocution hebdomadaire de ce week-end", alors que les Américains célèbrent la fête des mères dimanche, a expliqué un porte-parole adjoint de la Maison Blanche, Eric Schultz.

"Mme Obama, mère de deux jeunes filles, profitera de cette occasion pour exprimer la colère et le chagrin qu'elle et le président ressentent après l'enlèvement de plus de 200 jeunes Nigérianes de leur école" le 14 avril dernier, a ajouté M. Schultz lors d'un point de presse dans l'avion Air Force One.

"La première dame espère que le courage de ces jeunes filles constituera une source d'inspiration (...) pour que chaque fille dans le monde reçoive l'éducation à laquelle elle a droit", a conclu M. Schultz.

Les présidents américains prononcent chaque semaine une allocution radiodiffusée. Une vidéo est également mise en ligne le samedi matin sur le site internet de la Maison Blanche.

Il est arrivé que le vice-président Joe Biden s'acquitte de cet exercice lorsque M. Obama est en voyage à l'étranger. Mme Obama a déjà participé à ces adresses aux côté de son mari, mais c'est la première fois qu'elle sera seule face à la caméra.

Mercredi, Mme Obama avait déjà manifesté sa solidarité avec les plus de 200 lycéennes enlevées. Le compte officiel Twitter de son bureau avait mis en ligne une photo d'elle portant un écriteau sur lequel était écrit le mot-clé #bringbackourgirls (rendez-nous nos filles), symbole de la mobilisation en ligne pour les disparues.

La veille, Barack Obama avait affirmé que cet enlèvement constituait une "situation révoltante", et souhaité une "mobilisation internationale" contre le groupe islamiste Boko Haram qui a revendiqué le kidnapping.

Vendredi, l'ambassade des Etats-Unis au Nigeria et le Foreign office ont confirmé l'arrivée d'experts américains et britanniques sur place pour participer aux recherches.

tq/jca

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.