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Le nouveau président de la FEUQ espère la création du Conseil national des universités (ENTREVUE)

La FEUQ espère la création d'un Conseil national des universités (ENTREVUE)
Courtoisie

Le nouveau président de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Jonathan Bouchard, a beaucoup de travail sur la table. En poste depuis le 1er mai seulement, il interpelle déjà le nouveau ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, pour la création du Conseil national des universités.

L'étudiant en urbanisme de l’UQÀM connaît bien les rouages de la FEUQ et du mouvement étudiant. En effet, avant d’accéder au poste de président, il a été vice-président aux affaires sociopolitiques pendant un an. «Je suis tombé en amour avec l’organisation, son discours et sa façon de fonctionner qui repose entre autres sur des recherches», confesse-t-il.

Une rencontre avec le ministre

Jonathan Bouchard espère une rencontre avec le ministre Bolduc dans les plus brefs délais. «Notre première étape sera avant tout de rencontrer le nouveau gouvernement afin qu’il nous présente ses priorités et que nous lui communiquions les nôtres», explique-t-il.

Selon lui, le gouvernement Couillard semble avoir démontré une certaine ouverture aux enjeux universitaires, ce qui «est fort encourageant», admet-il.

La FEUQ souhaite maintenant que les avancées du Sommet de l’enseignement supérieur de 2013 soient prises en considération. «On attend toujours le projet de loi pour la création du Conseil national des universités», dit-il, indiquant que ce nouvel organisme permettra d’améliorer la concertation entre les différents acteurs.

Ce conseil, issu des recommandations de l'ancien recteur de l'UQÀM Claude Corbo, pourrait prendre la forme d’un organisme public indépendant formé de 13 membres nommés par le gouvernement. Sa mission consisterait à «conseiller stratégiquement le ministre et les établissements par la recherche sur les grands enjeux concernant l’institution universitaire», en plus de «contribuer à l’orientation générale et à l’amélioration du système universitaire», lit-on sur le site Internet du Sommet de l’enseignement.

À la défense des étudiants français

L’accessibilité aux études restera, dit son président, «une priorité» pour la FEUQ. Jonathan Bouchard trouve «franchement dommage» que les frais pour les étudiants français puissent augmenter et s’est dit prêt à appuyer ces derniers pour éviter une telle situation.

Or, le gouvernement Couillard entend «respecter l'harmonie» avec la France. «J'ai senti l'inquiétude (française) et on ne compte pas mettre en l'air nos relations (diplomatiques avec Paris)», a déclaré la ministre des Relations internationales, Christine St-Pierre, à l'AFP.

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