Construire 12 stades au Qatar pour organiser la Coupe du monde est un "non-sens", a estimé mardi soir le secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke, pour qui "huit est le bon nombre".
Le petit émirat du Golfe, qui avait prévu dans son projet initial 12 stades, est en train d'examiner avec la Fédération internationale de football une réduction du nombre d'enceintes.
"Moi j'ai été le premier à discuter avec le Qatar pour dire que 12 est un non-sens, 10 est un non-sens, 8 est le bon nombre de stades par rapport à la taille du pays", a raconté le N.2 de la Fifa lors d'un forum à Lausanne.
La Fédération impose un minimum de huit stades au pays organisateur d'un Mondial, dont au moins un de 80.000 places pour accueillir la finale.
Le choix de confier au Qatar le grand événement sportif planétaire n'a cessé d'alimenter les polémiques, notamment sur les dates où il doit se tenir alors que les fortes températures pouvant survenir en juin et juillet, les mois d'abord envisagés, pourraient faire courir un risque aux joueurs et aux supporteurs.
"La Coupe du monde se jouera en hiver, je crois que tout le monde l'a dit et répété, maintenant à savoir quand elle se jouera en hiver, c'est une autre question à laquelle le comité exécutif essaiera de répondre en mars 2015", a déclaré le Français.
Quant aux conditions de travail des ouvriers asiatiques qui ont afflué dans l'émirat en vue du grand chantier du Mondial, des conditions tenant de l'esclavage selon des ONG et syndicats, Jérôme Valcke a fait valoir que "la Fifa ne cautionnera jamais la mort de qui que ce soit" mais que sans le Mondial, personne ne se serait intéressé à leur sort.
"Avec la Coupe du monde, il y a une chance que oui, il y ait un changement dans la structure d'organisation du travail au Qatar et qui aura bien évidemment un effet certainement boule de neige sur la région", a-t-il insisté, en rappelant que la Fifa suivait cette question avec les organisations syndicales.
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