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«La grande séduction à l'anglaise», un remake à la canadienne

«La grande séduction à l'anglaise», un remake à la canadienne
Le Films Séville

Le 30 mai prochain, prendra l’affiche La grande séduction à l’anglaise, remake anglophone de la populaire comédie à succès La grande séduction de Jean-François Pouliot sortie en salles en 2003. La distribution originale a été conviée vendredi dernier à venir découvrir le film en exclusivité. Le Huffington Post Québec a aussi assisté à la projection spéciale en leur compagnie.

David Boutin, Raymond Bouchard, Pierre Collin, Rita Lafontaine, Donald Pilon et Benoit Brière, ils étaient tous là au cinéma l’Excentris pour découvrir la version en anglais du film dans lequel ils s’étaient tous illustrés il y a onze ans. Roger Frappier, producteur des deux opus, a eu l’idée de cette initiative. «Ce film, je vous le dois, car il n’aurait jamais existé sans votre formidable participation. Vous l’avez imprégné», a-t-il lancé aux acteurs avant la projection.

Réalisée cette fois par le Torontois Don McKellar, la nouvelle mouture tournée à Terre-Neuve durant l’été 2012 met en scène de nouveaux comédiens pour interpréter les rôles déjà connus du public québécois. Le récit demeure donc identique et se situe dans un lieu fictif, à Tickle Head, petit port de pêche à la morue.

Pour sauver de la pauvreté son village niché au bord de l’Atlantique, le maire (Brendan Gleeson) tente de pousser une entreprise d’y construire une usine. Pour cela, il doit convaincre par l’entremise d’une «grande séduction» un médecin (Taylor Kitsch) urbain de venir s’établir dans le patelin.

Les premières impressions

«C’est impossible de ne pas faire le lien. La Grande séduction à l’anglaise est un titre qui rappelle le premier film tout en proposant autre chose», explique le producteur Roger Frappier.

«Les gens qui ont aimé la version originale vont être curieux de voir ce film, poursuit-il. L’humour n’est pas le même, et ça reste très drôle. C’est l’une des productions les plus difficiles de ma carrière, puisque j’avais à gérer la pression d’un long métrage qui a été un aussi grand succès. Je savais que je n’avais pas le droit à l’erreur.»

Suite à la projection, les comédiens de La grande séduction ont applaudi la nouvelle proposition, selon eux plutôt fidèle à l’original. Raymond Bouchard, le personnage du maire dans la première version a tout de même remarqué certaines différences. «Quelques scènes ont été interprétées d’une autre manière, plus à l’anglo-saxonne. Notre caractère latin nous faisait jouer avec davantage d’expressivité. Mais l’esprit de l’œuvre est bien là.»

David Boutin pense que le remake qui possède d’après lui toutes les qualités d’un «feel good movie» va bien marcher dans le reste du Canada, «J’ai tout de suite embarqué. C’est la même histoire, mais avec un chemin un peu différent. Je trouve que la version anglophone est plus centrée sur l’humour. La musique irlandaise l’ancre davantage dans la culture des provinces de l’Atlantique», explique l’acteur qui a incarné le fameux médecin à séduire.

La grande séduction à l’anglaise (The Grand Seduction) – Les Films Séville – Comédie – En salles le 30 mai 2014 – Canada, Québec.

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