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Huit morts dans des violences en Irak

Huit morts dans des violences en Irak

Huit personnes ont péri mardi dans des affrontements près de Fallouja, ville de l'ouest de l'Irak aux mains d'insurgés, et dans des attaques visant des soldats ailleurs dans le pays, ont rapporté des sources sécuritaire et médicale.

A Al-Amriyah, au sud de Fallouja, des insurgés ont attaqué mardi matin un barrage des forces de sécurité, entraînant des combats.

Les violences ont tué trois enfants et une femme et blessé 15 personnes, a indiqué Ahmed Shami, un médecin.

Le bilan des victimes dans les rangs des forces de sécurité et des insurgés n'était pas clair dans l'immédiat.

Signe de la difficulté, pour les forces de l'ordre, d'assurer la sécurité dans le pays, des insurgés se sont emparés en janvier de la ville de Fallouja, à seulement soixante km à l'ouest de Bagdad, et de certains quartiers de Ramadi (40 km plus à l'ouest), le chef-lieu de la province d'Al-Anbar.

A Abou Ghraïb, également à l'ouest de la capitale, un engin artisanal a explosé près d'une patrouille de l'armée, tuant au moins un soldat et en blessant trois autres, ont indiqué un colonel de la police et un responsable de santé.

Par ailleurs, trois soldats ont été tués et six blessés dans une explosion à Jurf al-Sakhr, au sud de Bagdad, selon un capitaine de la police et un docteur.

Ces dernières violences surviennent quelques jours après les élections parlementaires. Le Premier ministre sortant, Nouri al-Maliki, cherche à obtenir un troisième mandat, malgré une très grave détérioration de la situation sécuritaire.

Plus de 3.000 personnes ont été tuées depuis le début de l'année dans les pires violences depuis 2008, quand le pays sortait tout juste d'une sanglante guerre confessionnelle après l'invasion américaine de 2003.

Les violences sont notamment alimentées par le conflit en Syrie voisine et par le mécontentement de la minorité sunnite, qui s'estime discriminée par les forces de sécurité et les autorités, dominées par les chiites.

bur-wd/vl/cbo

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