L’ex-blogueur Gab Roy a été arrêté mardi et fera face à des accusations criminelles de contacts sexuels qu’il aurait initiés sur une mineure de 15 ans, il y a quelques années. C’est ce qu’ont rapporté en primeur le Journal de Montréal et son journaliste Marc Pigeon, en fin de journée, mardi.
Les gestes reprochés se seraient déroulés dans un motel de Mascouche. Gab Roy aurait d’abord attiré l’adolescente en discutant avec elle sur internet, pour ensuite s’adonner à des activités de nature sexuelle et l’inciter à des contacts intimes.
Gab Roy comparaîtra devant un juge de la Cour du Québec mercredi, au palais de justice de Montréal.
Le Journal de Montréal a indiqué que les allégations contre Roy avaient commencé à circuler sur les réseaux sociaux le mois dernier. Dans une vidéo, une jeune femme au visage masqué montrait des cartons sur lesquels elle expliquait avoir été la cible des abus du controversé personnage.
Cette personne n’était pas la victime elle-même, mais un membre de son entourage qui racontait l’histoire réelle. «Tu m’as dit que mon âge ne te dérangeait pas… J’avais 15 ans GAB! […] Je me suis sentie comme une pute!», était-il notamment écrit sur l’un des cartons, en faisant référence au fait que Roy aurait donné 100$ à sa jeune proie pour qu’elle prenne un taxi après l’avoir agressée. Dans la vidéo, on faisait également état des pensées suicidaires qui ont assailli la victime suite aux événements. «Tu as scrappé ma vie, Gab Roy!», pouvait-on lire.
Cette victime aurait ainsi été retrouvée et interrogée par la police, et une enquête de l’Escouade de l’Exploitation sexuelle des enfants sur internet (ESEI) de la Sûreté du Québec a mené aux accusations tombées mardi, toujours selon Marc Pigeon et Le Journal de Montréal.
Au début avril, Gab Roy publiait sur la toile une longue lettre dans laquelle il annonçait sa décision de se retirer de la sphère publique, en fermant définitivement son blogue Levraigabroy.com et en annulant complètement ses spectacles prévus.
En mars dernier, la comédienne Mariloup Wolfe intentait contre lui une poursuite de 300 000$ en réaction à des propos orduriers tenus à son endroit en octobre.
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