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L'évacuation de rebelles à Homs a été retardée, selon des activistes syriens

L'évacuation de rebelles à Homs a été retardée, selon des activistes syriens
AFP

BEYROUTH - L'évacuation de combattants se trouvant dans des parties de Homs détenues par l'opposition syrienne a été retardée, samedi, ont annoncé des activistes, même si un cessez-le-feu est toujours en vigueur dans la troisième plus grande ville de la Syrie.

Les rebelles ont accepté, vendredi, de céder du territoire contre la possibilité de se rendre dans d'autres sections de la cité aussi détenues par l'opposition de manière sécuritaire. Cette entente a été conclue après qu'un blocus mis en place par les troupes du président Bachar el-Assad eut provoqué une famine dans les quartiers de Homs contrôlés par les insurgés, qui sont pilonnés sans relâche par l'artillerie et les forces aériennes du gouvernement syrien.

Des militants locaux ont admis ne pas connaître les raisons pour lesquelles l'armée syrienne n'avait pas autorisé le départ du premier groupe de combattants.

Selon un activiste basé à Homs, l'opposition s'affairait à réunir les blessés afin qu'ils puissent partir dès dimanche. D'autres militants de la ville ont affirmé que le délai était causé par un désaccord concernant un projet qui permettrait de fournir de l'aide et de la nourriture aux habitants de deux zones faisant l'objet d'un blocus, l'une de la part des insurgés dans le nord de la province d'Alep et l'autre par les forces gouvernementales près de Homs.

Les activistes ont ajouté qu'un accord concernant un échange de prisonniers entre l'opposition et les troupes d'Assad dans le centre et le nord de la Syrie pourrait aussi être à l'origine du retard.

Homs a déjà eu la réputation d'être la capitale du soulèvement contre Bachar el-Assad.

Amorcé il y a trois ans, le conflit syrien a fait plus de 150 000 morts et forcé quelque 2,5 millions de personnes à se réfugier dans les pays voisins.

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