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Chefferie du Parti québécois: «Je ne veux pas être un spectateur passif», dit Pascal Bérubé

Chefferie du PQ: «Je ne veux pas être un spectateur passif»
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Le député péquiste de Matane-Matapédia et ex-ministre du Tourisme, Pascal Bérubé, n’a pas l’intention de rester les bras croisés dans les prochains mois. Il «n’exclut pas» de se présenter à la chefferie du Parti québécois si les candidats qui se présenteront ne le satisfont pas.

«Je suis d’abord préoccupé par l’avenir de mon parti, a-t-il confié en entrevue avec Le Huffington Post Québec. J’ai pas envie d’être un spectateur passif dans l’éventuelle course à la chefferie.»

«Je pense aussi qu’il y a des candidats potentiels qui y pensent plus que moi en ce moment, ironise-t-il. Il n’y a personne qui m’a téléphoné pour me dire de me présenter ou encore pour m’annoncer qu’il se présente. Je ne cherche pas non plus d’appuis pour l’instant», a-t-il poursuivi.

Pour l’ex-ministre, il est impératif que sa formation politique entame une réflexion sur «l’état des lieux». Un exercice essentiel pour comprendre les raisons de la défaite, selon lui.

Député de Matane-Matapédia depuis sept ans, mais actif au sein du Parti québécois depuis 20 ans, Pascal Bérubé, 39 ans, estime incarner entre autres le changement de génération au sein de son parti.

Il pense aussi que son parti doit élargir son bassin d’électeurs s’il veut revenir au pouvoir. «Il se peut que le Parti libéral soit au pouvoir pour longtemps, considérant qu’il commence une élection avec une quarantaine de circonscriptions assurées. Il nous faut ratisser plus large que notre électorat.»

Le député de Matane-Matapédia a eu la chance de parcourir l’ensemble des régions du Québec, dit-il. Il ne se gêne pas non plus pour rappeler qu’il est le député péquiste ayant obtenu «la plus forte majorité».

«Le Parti québécois est une grande institution, mais le temps presse et il faut reprendre le pouvoir rapidement», dit-il.

Il estime, de plus, qu’il est important de se préoccuper de la situation de la langue française et de la question de l’intégration des immigrants.

«On avait un mandat de gouvernement minoritaire et on ne l’a pas assumé. On n’a jamais d’ailleurs gouverné en gouvernement minoritaire», dit-il. De plus, il précise qu’il «aurait été salutaire de travailler» en collaboration avec les autres partis pour faire comme Jean Charest en 2007 et redevenir majoritaire par la suite, lors de l’élection.

Pascal Bérubé estime que son parti devrait avoir un nouveau chef «au début de l’année 2015». Entretemps, il invite l’ensemble de ses collègues députés et anciens élus à éviter les déchirements sur la place publique.

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