Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Berlin veut que Moscou condamne la "prise en otage" des observateurs de l'OSCE

Berlin veut que Moscou condamne la "prise en otage" des observateurs de l'OSCE

Le gouvernement allemand a demandé lundi à Moscou de condamner clairement la "prise en otage" d'observateurs de l'OSCE détenus depuis vendredi par des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine.

"Nous demandons aux responsables russes de s'engager publiquement comme en privé pour la libération (des observateurs) et de se distancier très clairement de tels actes", a déclaré le porte-parole gouvernemental Steffen Seibert, au cours d'une conférence de presse régulière.

Il a également demandé à Moscou "d'user de (son) influence sur les forces pro-russes dans l'est de l'Ukraine pour oeuvrer en faveur de la libération" des envoyés de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, se sont entretenus lundi matin au téléphone, une nouvelle fois, pendant "une bonne heure", a également indiqué le porte-parole du ministère, Martin Schäfer.

"Les Russes ont indiqué qu'ils étaient prêts à accepter la demande" allemande de condamnation publique de ces agissements et à tenter d'obtenir la libération des observateurs, parmi lesquels se trouvent plusieurs militaires allemands.

"Mais pour le moment, nous n'avons pas pu constater de résultats concrets après cet accord russe", a-t-il déploré.

Le conseil permanent de l'OSCE va se réunir lundi à 15H00 (13H00 GMT) à Vienne en session extraordinaire consacrée au conflit en Ukraine.

Au total, douze hommes - huit étrangers et quatre Ukrainiens - ont été retenus vendredi par les séparatistes, qui les ont qualifiés dimanche de "prisonniers de guerre" et veulent les échanger contre d'autres personnes détenues par les autorités ukrainiennes.

L'un de ces huit observateurs a été libéré dimanche soir pour des raisons de santé et a quitté son lieu de détention, la mairie de Slaviansk (est).

Par ailleurs, les Etats-Unis, et probablement l'Union européenne, vont annoncer lundi un renforcement des sanctions contre la Russie, accusée de souffler sur les braises séparatistes dans l'est de l'Ukraine. Les ambassadeurs des 28 pays de l'UE sont réunis à Bruxelles depuis 10H00 GMT pour en discuter.

hap/fjb/sym

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.