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78e Bol d'Or - "13 relais dont un de 180 minutes", révèle Grégory Leblanc

78e Bol d'Or - "13 relais dont un de 180 minutes", révèle Grégory Leblanc

Grégory Leblanc, victorieux dimanche du troisième Bol d'Or de sa riche carrière en Endurance, a indiqué à l'AFP avoir pris treize relais d'une heure chacun en moyenne et un de 2h40, de nuit et sous la pluie.

Une performance exceptionnelle rendue nécessaire par la blessure contractée aux essais libres par l'un de ses coéquipiers Mathieu Lagrive.

Q: Un nouveau succès qui vient s'ajouter à vos quatre titres aux 24 Heures du Mans. Celui-ci restera dans les mémoires!

R: "Oui c'est certainement l'une des plus belles victoires de ma carrière et l'une des courses les plus difficiles aussi. L'état de santé de Mathieu Lagrive ne lui permettait plus de prendre des relais. Ce qu'il a fait est déjà extraordinaire. Sachez qu'avec une fracture de l'apophyse de la 3e vertèbre dorsale, il en a pris deux, dont un qui a permis à la moto de revenir de la 32e place à la 14e! Je ne pense pas que j'y serais parvenu dans ces conditions. Mais il ne pouvait pas nous donner plus."

Q: Vous avez donc doublé vos relais avec Nicolas Salchaud à partir de 23 heures?

R: "Oui. En général je roulais une heure et je m'arrêtais une heure. Mais entre le Kiné et le repos je n'ai pas vu la nuit passer! J'ai même pris le guidon pendant 180 minutes d'affilée de nuit avec tout type de pneus, slick, pluie, intermédiaire! En tout j'ai fait 13 relais. Il m'était déjà arrivé de faire 10 relais, mais ce week-end, cela a été dur!"

Q: Avec la chute de Mathieu Lagrive aux essais libres et la vôtre dans la première heure de course, les affaires paraissaient pourtant mal engagées.

R: "J'étais confiant, même après ma chute que nous n'expliquons pas, mais Pirelli nous a présenté ses excuses. Les pneus étaient trop durs. Il faisait froid. On n'arrivait pas à les faire monter en température. Mais je n'étais pas inquiet. J'avais fait le meilleur temps aux essais et je possède le record de la piste en Endurance. En plus il y a beaucoup de motos Superstocks (ndlr: proches de la série) ici et on peut doubler facilement. Je nous voyais monter sur le podium sans problème. Après, il a fallu un coup de pouce de la chance - mauvais choix de pneu de la Yamaha N.94 sous la pluie et casse de la Honda - mais ca fait partie de la course."

Q: Vous avez gagné sept courses d'endurance successivement sur une Kawasaki ZX-10 R. Ca vous donne envie de participer au Mondial Superbike avec une moto qui est championne du monde de cette spécialité ?

R: "Oui et non. Cela ne dépend pas de moi. Mais une chose est certaine, je n'irais pas sans une bonne moto, juste pour remplir la grille."

Propos recueillis par SYLVAIN DUBUS

syd/dla/jgu

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