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La Tunisie déterminée à avoir des élections en 2014 malgré les retards (Jomaa)

La Tunisie déterminée à avoir des élections en 2014 malgré les retards (Jomaa)

Le Premier ministre tunisien a insisté vendredi, dans un entretien à l'AFP, sur sa détermination à la tenue des élections générales en 2014 tout en notant qu'elles pourraient être reportées en raison du retard pris dans le vote de la loi électorale.

"On se doit d'y croire car on a un engagement qui est très clair aujourd'hui, qui est d'aider à l'organisation et de créer le climat propice pour l'organisation des élections avant la fin de l'année", a souligné Mehdi Jomaa.

"Il faut y croire (mais) le planning est très tendu, parce qu'il y a eu du retard sur la loi qui régit l'organisation des élections. Mais je pense qu'il faut continuer de travailler (...). On est tous mobilisés", a-t-il ajouté.

L'adoption de la loi électorale, toujours en débat à l'Assemblée nationale constituante, a pris un retard considérable. Le président de l'Instance électorale, Chafik Sarsar, a souligné fin mars que ses services n'étaient pas opérationnels, notamment faute de bureaux.

"Il y a toujours des risques (de devoir reporter les élections) tant que ce n'est pas fait, et plus il y a de retard plus le risque augmente, c'est une question de gestion du planning. Effectivement, il faut se ressaisir", a souligné le chef du gouvernement.

M. Jomaa a par ailleurs exclu de se présenter aux scrutins législatifs et présidentiel à venir.

"Ce que vous voulez savoir c'est est-ce que je vais me présenter ou pas? La réponse est 'Non'", a-t-il dit, prévoyant de retourner "certainement (dans) le privé".

M. Jomaa a pris la tête en début d'année d'un gouvernement d'indépendants pour sortir la Tunisie d'une profonde crise politique nourrie par des violences jihadistes et la méfiance entre les islamistes d'Ennahda, majoritaires à l'Assemblée, et leurs opposants.

Il a pour principale mission d'organiser en 2014 des élections censées doter le pays des institutions pérennes dont il est privé depuis la révolution de janvier 2011.

La Tunisie a été profondément déstabilisée en 2013 par les assassinats de deux opposants, une économie anémique, des conflits sociaux à répétition et une interminable crise politique.

alf/iba/tp

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