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Un rappeur français inculpé après avoir frappé un vendeur de la marque de son rival

Un rappeur français inculpé après avoir frappé un vendeur de la marque de son rival

Le rappeur français Rohff a été inculpé et placé en détention jeudi après avoir frappé lors d'une bagarre à Paris un vendeur distribuant les vêtements de la marque de son rival Booba, une affaire qui rappelle les mauvaises histoires de rappeurs américains entre rivalités, invectives et violences.

De son vrai nom Housni Mkouboi, l'artiste de 36 ans, l'un des rappeurs les plus connus de sa génération, a été inculpé pour "violences volontaires en réunion avec préméditation" puis placé en détention provisoire.

Le rappeur d'origine comorienne s'était rendu lundi avec plusieurs personnes dans une boutique du centre de Paris. Ce magasin distribue les vêtements de la marque Ünkut appartenant à son grand rival, Booba. Les deux artistes s'attaquent régulièrement depuis plusieurs mois dans leurs chansons, sur les réseaux sociaux ou pendant leurs concerts.

Une bagarre violente avait éclaté avec l'un des employés, un homme de 19 ans. Celui-ci a été sérieusement blessé, frappé à coups de poing et à coups de pied. Hospitalisé avec un traumatisme crânien, il était sorti du coma mardi en début d'après-midi.

L'avocat de Rohff, Me Francis Terquem, a précisé à l'AFP que son client avait "reconnu avoir donné certains coups à cet employé".

Rohff s'était lui-même rendu à la police quelques heures après la rixe, accompagné de son avocat.

Une seconde victime, qui aurait été frappée avec un écran d'ordinateur lors de la bagarre, a également été identifiée.

Cet épisode marque une nouvelle étape dans l'affrontement entre Rohff et Booba qui en étaient restés jusque-là aux mots et à des attitudes provocatrices. Les deux prochains concerts de Rohff ont été annulés.

Rohff, qui a vendu 1,4 million d'albums, a été confronté à la justice à plusieurs reprises dans les années 2000. En juillet 2007, il avait notamment été interpellé pour port d'arme, dans un fast-food de la banlieue parisienne où il avait menacé son petit frère.

Interrogé il y a quelques mois par Le Parisien, il se disait toutefois "apaisé", grâce notamment à sa famille et à son fils âgé alors de deux ans.

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