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L'extrémisme, un "énorme défi" pour la Libye (William Burns)

L'extrémisme, un "énorme défi" pour la Libye (William Burns)

Le numéro 2 de la diplomatie américaine, William Burns, a estimé jeudi à Tripoli que la montée de l'extrémisme représentait un "énorme défi" pour la Libye, théâtre de violences et d'attaques régulières depuis la chute du régime Kadhafi.

"La montée de l'extrémisme violent est un énorme défi, d'abord pour la Libye, mais aussi pour ses partenaires internationaux", a déclaré M. Burns au cours d'une conférence de presse au terme d'une visite de vingt-quatre heures à Tripoli.

Il a ajouté que Washington état prête à aider la Libye dans la construction de ses forces de sécurité et à renforcer la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

Le secrétaire d'État adjoint a indiqué par ailleurs avoir discuté avec les responsables libyens les moyens de faire progresser la sécurité, la transition démocratique et la croissance économique dans un pays pétrolier miné par la violence et l'anarchie.

"Nous avons discuté du soutien international pour appuyer les efforts de la Libye en vue de réformer le secteur de la sécurité, améliorer la sécurité des frontières, contrôler la prolifération des armes et renforcer l'Etat de droit", a-t-il ajouté.

M. Burns a ajouté avoir parlé "longuement de la formation de forces de sécurité polyvalentes en Libye et les mesures qui doivent être prises pour accélérer le processus".

Au cours de sa visite, M. Burns a rencontré notamment le Premier ministre par intérim, Abdallah Al-Theni, le vice-président du Congrès général national (CGN, Parlement), Ezzedine Al-Awami, ainsi que des représentants de la société civile et des chefs de partis politiques.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, la Libye a été le théâtre de violences et de dizaines d'attaques contre les forces de sécurité et les intérêts occidentaux.

L'attaque la plus spectaculaire a été perpétrée contre le consulat américain à Benghazi en septembre 2012, provoquant la mort de l'ambassadeur américain Chris Stevens et trois autres Américains.

Des groupes extrémistes à l'influence grandissante sont régulièrement accusés d'être derrière ces attaques rarement revendiquées.

Les autorités libyennes de transition, qui ne sont pas parvenues à former une police et une armée professionnelles, avaient reconnu pour la première fois en mars dernier la présence en Libye de groupes terroristes, leur déclarant la guerre et appelant la communauté internationale à l'aide.

ila/feb

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