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Le pétrole ouvre en baisse à New York, scrutant les stocks de brut aux USA

Le pétrole ouvre en baisse à New York, scrutant les stocks de brut aux USA

Les cours du pétrole coté à New York ont débuté la séance en baisse mardi, les investisseurs tablant sur une nouvelle progression des stocks de brut aux Etats-Unis tout en surveillant la situation en Ukraine.

Vers 13H15 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai cédait 1,41 dollar, à 102,96 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Plusieurs raffineries américaines ont allongé la période de maintenance pendant laquelle elles fonctionnent à un rythme réduit. Du coup les stocks de brut grossissent", indiquait Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion. "Il est fort possible qu'on atteigne un niveau record de réserves de brut aux Etats-Unis dans les semaines à venir", ajoutait-il.

Les stock d'or noir ont en effet atteint 394,1 millions de barils la semaine achevée le 11 avril aux Etats-Unis.

Leur précédent record date de mai 2013, quand ils étaient montés jusqu'à 397,6 millions, un sommet depuis le début de la publication des statistiques hebdomadaires du département américain de l'Energie en 1982 et un record depuis 1931 selon des données mensuelles.

Toutefois, "la baisse de la cadence des raffineries signifie aussi qu'il y a moins de produits raffinés qui en sortent et les prix de l'essence, du diesel et du kérosène montent", remarquait Carl Larry. "Cela devrait limiter la baisse des cours du brut car on en a besoin; c'est juste qu'on ne sait pas où le transformer".

Les investisseurs continuaient par ailleurs à surveiller la situation en Ukraine. Les espoirs d'apaisement nés de la signature jeudi à Genève d'un compromis international sont retombés face à l'emprise croissante des pro-russes dans l'est du pays.

Le vice-président américain Joe Biden a mis en garde mardi la Russie contre "l'isolement" qui la menace si elle maintient ses troupes à la frontière de l'Ukraine et continue de soutenir les insurgés séparatistes dans l'est. Le responsable américain a prévenu que Washington pourrait appliquer de nouvelles sanctions.

Le marché pétrolier suit avec attention la crise russo-ukrainienne car la Russie est l'un des plus gros producteurs de pétrole au monde et le principal fournisseur de gaz à l'Europe.

jum/sl/mdm

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