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ALI Excavation perd le droit de soumissionner sur les contrats publics au Québec

ALI Excavation perd le droit de soumissionner sur les contrats publics
Lester Lefkowitz via Getty Images

MONTRÉAL - Une entreprise dont l'ancien président ne respectait pas les «règles» collusionnaires et qui a été assassiné par des hommes cagoulés a été ajoutée mardi au registre des entreprises non admissibles aux contrats publics (RENA).

ALI Excavation, une compagnie installée à Salaberry-de-Valleyfield, devra se refaire une virginité avant de regagner le droit de participer aux appels d'offres du gouvernement.

En mai 2013, Gilles Théberge, ex-employé de l'entreprise en construction Sintra, avait expliqué devant la commission Charbonneau que Serge Loiselle ne respectait pas les règles de la collusion.

Il avait déclaré que l'ancien entrepreneur «n'était pas honnête» car il ne respectait pas les ententes prises lors des rencontres visant à séparer les appels d'offres.

L'ancien dirigeant de l'entreprise familiale, Serge Loiselle, a été assassiné à son domicile en novembre 2011 par des hommes cagoulés qui avaient fait irruption chez lui.

La Sûreté du Québec avait opté pour la thèse d'un braquage qui avait mal tourné.

Son frère Normand Loiselle est depuis aux commandes d'ALI Excavation. Il n'a pas souhaité réagir à l'inscription de la compagnie sur la liste noire du gouvernement.

La durée d'inadmissibilité aux contrats publics est théoriquement de cinq ans à partir de la date du jugement définitif.

Les firmes mises à l'index peuvent néanmoins retrouver le droit de soumissionner en recevant une autorisation de l'Autorité des marchés financiers (AMF).

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