Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Formule 1 : l'arrêt aux puits 30 fois plus rapide qu'en 1950 (VIDÉO)

Formule 1 : l'arrêt aux puits 30 fois plus rapide qu'en 1950 (VIDÉO)

A l'occasion du Grand Prix de Chine, le 20 avril, les pilotes de Formule 1 passeront moins de 3 secondes arrêtés lors de leur passage aux puits. Mais lors de la première édition du championnat du monde, en 1950, impossible d'approcher ces temps. Il fallait déboulonner les roues, prendre le temps de nettoyer le pare-brise, servir un verre d'eau au pilote... Au total, plus d'une minute à l'arrêt, dans le meilleur des cas.

Un internaute s'est amusé à comparer le ravitaillement de l'Américain Bill Holland, lors du grand prix disputé à Indianapolis en 1950, et celui de l'Espagnol Fernando Alonso, à Melbourne en 2013. En 1950, seuls trois mécaniciens pouvaient aider le pilote, qui devait bien souvent participer à la manœuvre, en changeant un pneu par exemple. Aujourd'hui, le "pit stop" est un exercice maintes fois répété, jusqu'à atteindre l'excellence, le ballet parfaitement orchestré d'une équipe de 20 personnes.

Au fil des saisons, la Formule 1 a énormément évolué. Fuselages affinés, technologie embarquée, les véhicules n'ont plus rien à voir avec ceux des grands débuts du sport automobile. Dans ce sport devenu scientifique, chaque séquence est disséquée pour être améliorée, optimisée, toutes les données sont quantifiées et analysées en direct par des équipes d'ingénieurs de plus en plus importantes.

Résultat de cette nouvelle stratégie, lors du dernier Grand Prix des Etats-Unis, Mark Webber a réussi à descendre sous les deux secondes lors d'un ravitaillement :

INOLTRE SU HUFFPOST

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.