Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'Iran n'a pas d'intention hostile contre les autres pays (Rohani)

L'Iran n'a pas d'intention hostile contre les autres pays (Rohani)

L'Iran n'a aucune intention d'agresser d'autres pays mais se défendra contre toute attaque, a déclaré vendredi le président Hassan Rohani lors d'un discours à l'occasion d'un défilé militaire, a rapporté la télévision d'Etat.

"Les voisins doivent savoir que l'armée iranienne veut la stabilité de toute la région (...) Durant les négociations nucléaires, nous avons déclaré au monde que nous ne voulons agresser personne et nous ne voulons pas faire la guerre", a déclaré le président Rohani.

"Nous sommes des gens de raison et de dialogue et n'agresserons aucun pays mais nous nous défendrons face à toute agression", a-t-il ajouté.

"Au cours des deux siècles passés, l'Iran n'a jamais agressé un pays mais s'est toujours bien défendu face aux agresseurs", a-t-il ajouté.

Ce discours tranche avec les déclarations de l'ex-président conservateur Mahmoud Ahmadinejad qui déclarait régulièrement qu'Israël était voué à disparaître.

Depuis son arrivée au pouvoir en août 2013, le président modéré Hassan Rohani a prôné une amélioration des relations avec les pays occidentaux et les pays arabes de la région.

L'accord nucléaire intérimaire conclu en novembre dernier avec les puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) a permis d'alléger les sanctions économiques occidentales qui ont durement frappé le pays.

Les deux parties mènent actuellement des négociations dans le but de conclure un accord final pour régler la crise du nucléaire et obtenir la levée de toutes les sanctions économiques internationales.

L'Iran est soupçonné par les Occidentaux de chercher à obtenir l'armée atomique sous couvert de programme nucléaire civil. Téhéran dément vigoureusement.

Les responsables américains répètent régulièrement qu'en cas d'échec des négociations nucléaires, toutes les options restent sur la table, y compris l'option militaire.

sgh/vl

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.