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Zimbabwe: sanctions américaines pour des atteintes à la démocratie

Zimbabwe: sanctions américaines pour des atteintes à la démocratie

Les Etats-Unis ont placé jeudi sur leur liste noire trois individus et une entreprise accusés "d'affaiblir" la démocratie au Zimbabwe et de soutenir le président Robert Mugabe, sous le coup de sanctions occidentales.

Le Trésor américain a notamment ciblé Tobaiwa Mudede, un responsable gouvernemental chargé de la supervision des élections de 2013 qui ont vu la réélection de M. Mugabe, au pouvoir depuis 1980, en dépit d'accusations de fraude, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Un homme d'affaires angolais, Sam Pa, et son entreprise sont, eux, sanctionnés pour avoir "facilité" la corruption de responsables gouvernementaux au Zimbabwe via la vente illégale de diamants, a assuré le ministère américain.

Aux termes de ces sanctions, ces individus voient leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis gelés et ne peuvent entrer en affaires avec des partenaires américains.

"Ces mises au ban démontrent l'engagement des Etats-Unis à aider les citoyens du Zimbabwe à rebâtir l'Etat (...) prospère et démocratique qu'ils méritent", a affirmé le sous-secrétaire au Trésor américain David Cohen, cité dans le communiqué.

Au pouvoir depuis l'indépendance du pays, M. Mugabe est sous le coup de sanctions américaines et européennes prises après une vague de répression de l'opposition en 2002.

Mi-février, l'Union européenne a suspendu la plupart des sanctions frappant le pays, en proie à une profonde crise économique, mais a maintenu celles visant spécifiquement le chef de l'Etat et son clan.

Le Zimbabwe a par la suite boycotté le sommet UE-Afrique début avril à Bruxelles après le refus européen d'accorder un visa à l'épouse de M. Mugabe, elle aussi visée par des sanctions.

jt/sl/sam

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