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Enquête de l'UPAC sur Nathalie Normandeau :le PQ demande des réponses à Philippe Couillard

Enquête de l'UPAC sur Nathalie Normandeau :le PQ demande des réponses à Philippe Couillard
Radio-Canada

Quelques heures après avoir appris qu'une enquête de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) sur le financement du Parti libéral du Québec vise plusieurs anciens responsables du PLQ, dont l'ex-vice-première ministre Nathalie Normandeau, la députée péquiste Agnès Maltais affirme qu'« à titre d'opposition officielle », le Parti québécois demande à Philippe Couillard de faire le point sur la situation.

« A-t-il eu ces informations lorsque l'UPAC l'a rencontré en juillet 2013? Si oui, quel geste a-t-il posé pour y remédier? Pendant combien d'années cette double comptabilité, ce 127e comté [faisant référence à un comté virtuel servant à comptabiliser certains sommes, selon l'UPAC] a-t-il existé? Existe-t-il toujours? Enfin, combien d'argent illégal y a-t-il été dissimulé? » a demandé Mme Maltais en point de presse à Québec.

« Le nouveau premier ministre nous a promis de travailler en toute transparence. Nous aimerions simplement avoir ces réponses », a affirmé la députée de Taschereau.

Agnès Maltais a souligné que ces informations étaient divulguées après l'élection. « À l'époque, nous trouvions qu'il aurait été d'utilité publique que les gens aient ces informations. Maintenant, voilà. Elles sont dévoilées aujourd'hui. Nous devons en prendre acte et maintenant poser les questions, faire notre travail d'opposition officielle pour bien comprendre ce qui s'est passé au Parti libéral », a affirmé Mme Maltais.

De son côté, le député de Québec solidaire Amir Khadir a affirmé qu'« il devient de plus en plus évident que ces élections, incluant celle du 7 avril dernier, se sont déroulées avec un butin de guerre illégal ».

« Nous sommes préoccupés par l'énorme retard pris dans toutes ces enquêtes. Québec solidaire révélait déjà en 2010 que certaines entreprises, notamment des firmes de génie-conseil, finançaient les trois partis politiques traditionnels, mais plus massivement le PLQ et le PQ, pour manipuler des ministères et truquer les contrats publics. Deux élections générales ont eu lieu depuis », a-t-il souligné.

« Les libéraux ont toujours nié les retours d'ascenseur, mais avec les révélations entourant des poids lourds comme l'ex-vice-première ministre et l'ex-argentier Marc Bibeau, on peut en douter. Nous n'avons aucune idée du genre d'interférences politiques qui ont pu se produire pour freiner ces enquêtes, mais pour dissiper tout doute à l'avenir, nous croyons que la suggestion de plusieurs observateurs de doter la Sûreté du Québec d'une direction qui, comme le vérificateur général, relève uniquement de l'Assemblée nationale, mérite une sérieuse attention », a conlu M. Khadir.

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