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Red Bull plaide sa cause

Red Bull plaide sa cause

Red Bull a plaidé lundi à Paris, devant la cour d'appel de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qu'elle ne voulait pas perdre sa 2e place de Melbourne à cause d'un capteur défaillant.

Ce capteur, défaillant selon Red Bull, est fourni cette saison par la FIA à toutes les équipes pour contrôler le débit d'essence (à 100 kilos par heure), et donc limiter la puissance des nouveaux moteurs hybrides. Il a provoqué le déclassement du pilote australien, plusieurs heures après l'arrivée de ce Grand Prix d'Australie, et donc son premier podium en F1.

Ricciardo avait « dépassé la limite de 100 kg de carburant par heure » fixée par le nouveau règlement sportif et technique, selon la direction de course. Facteur aggravant, son équipe avait refusé, pendant la course, de suivre le conseil, donné par la FIA, de limiter le débit d'essence.

« Nous avons essayé, entre le 8e et le 16e tour, mais cela nous faisait perdre en moyenne 0,4 seconde au tour et à ce rythme-là, nous n'aurions pas pu conserver cette 2e place », a plaidé lundi matin le directeur technique de Red Bull, Adrian Newey.

Son interprétation des faits diffère un peu de celle de Fabrice Lom, l'ingénieur de Renault Sport F1 chargé de superviser le fonctionnement du moteur V6 turbo hybride français fourni à l'équipe championne du monde.

Mercedes-Benz défend sa position

Mercedes-Benz a rappelé aux cinq membres de la Cour d'appel, lundi, qu'il y avait eu clairement « non respect des procédures » de la part de Red Bull à Melbourne.

« Red Bull croit pouvoir décider et choisir parmi les méthodes de mesure, a dit l'avocat de la marque allemande, cité par l'agence Associated Press.

L'avocat de la FIA a donné raison à Mercedes-Benz en disant, en des termes quasi identiques, qu'une équipe ne pouvait pas « décider et choisir ».

« Toute la crédibilité de ce sport repose sur la nécessité de s'affronter sur le même terrain, et vous ne pouvez y arriver que si tout le monde respecte les règles », a ajouté l'avocat d la FIA.

Des représentants de McLaren, de Lotus, de Williams et de Force India sont aussi présents à l'audience.

L'audience, qui se déroule au siège de la FIA à Paris, n'est pas terminée. Aucune indication n'a encore été donnée par la FIA sur la date éventuelle d'une décision dans ce dossier.

La dernière fois que la Cour d'appel de la FIA s'est réunie pour étudier un dossier F1, c'était à l'été 2009, après la suspension de Fernando Alonso (Renault F1), privé du Grand Prix d'Europe à Valence.

Le double champion du monde espagnol avait alors obtenu en appel que sa suspension soit remplacée par une amende de 50 000 dollars.

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