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USA: des élus veulent ôter les partis kurdes irakiens d'une liste terroriste

USA: des élus veulent ôter les partis kurdes irakiens d'une liste terroriste

Des parlementaires américains ont déposé vendredi une proposition de loi pour retirer de la liste des organisations terroristes les partis kurdes PDK, du président du Kurdistan irakien, et UPK, du président irakien, une initiative soutenue par l'administration de Barack Obama.

Les sénateurs John McCain et Robert Menendez entendent mettre fin à cette classification qu'ils qualifient d'obsolète, selon laquelle le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) du président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, et l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) du président irakien, Jalal Talabani, sont considérés par Washington comme des organisations terroristes.

Cette classification date de 2001, sur la base de la résistance armée du PDK et du UPK contre le régime de Saddam Hussein dans les années 1990.

"Il est temps que nous cessions de traiter le Parti démocratique du Kurdistan et l'Union patriotique du Kurdistan comme des terroristes", a déclaré John McCain. Cette désignation "trahit nos amis et alliés kurdes, qui ont été des forces de stabilité dans la région et ont fait preuve d'une loyauté constante à l'égard des Etats-Unis depuis des années".

Selon un communiqué sur le site de la représentation du Kurdistan irakien à Washington, Massoud Barzani refuse de se rendre à Washington tant que les deux partis restent qualifiés officiellement d'organisations terroristes. Sa dernière visite remonte à avril 2012, quand il avait rencontré Barack Obama à la Maison Blanche.

En février dernier, un responsable de l'exécutif américain avait apporté son soutien au vote d'une loi autorisant la déclassification, selon lui indispensable.

"Le peuple kurde, l'UPK, le PDK figurent parmi nos plus proches amis dans la région, depuis des décennies. Nous estimons qu'ils doivent être retirés de cette liste aussi vite que possible", a déclaré Brett McGurk, responsable du département d'Etat pour l'Irak et l'Iran, lors d'une audition à la Chambre des représentants.

ico/gde

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