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Les marchés ont exprimé une confiance "incontestable" en la Grèce (Samaras)

Les marchés ont exprimé une confiance "incontestable" en la Grèce (Samaras)

Les marchés ont exprimé une confiance "incontestable" dans l'économie grecque, a estimé jeudi le Premier ministre Antonis Samaras après le succès de la première émission de dette grecque à moyen terme depuis quatre ans.

"Les marchés internationaux ont exprimé d'une façon incontestable leur confiance dans l'économie grecque, l'avenir de la Grèce et la capacité de la Grèce à sortir de la crise", s'est félicité dans un message télévisé M. Samaras, quelques heures après l'annonce d'un placement de 3 milliards d'euros d'obligations à cinq ans assorties d'un coupon annuel de 4,75%.

Cette confiance montre "la capacité du pays à sortir de la crise plus tôt que prévu", a-t-il ajouté.

Qualifiant cette émission de "test", Antonis Samaras a estimé que ce succès "ouvrait la voie à un taux d'intérêt plus bas" pour les prochains emprunts de la Grèce sur les marchés.

Pour le Premier ministre, l'émission obligataire va "renforcer les liquidités" et conduire "à la reprise" de l'économie.

"Les entreprises et les banques peuvent maintenant emprunter à l'étranger à des taux beaucoup plus bas", a-t-il souligné.

Le retour sur les marchés est "le résultat des sacrifices du peuple grec", a-t-il souligné. Les Grecs ont été soumis à des politiques d'austérité draconiennes depuis le recours du pays au mécanisme de sauvetage UE et FMI en 2010 pour éviter la faillite, qui avait menacé à l'époque l'écroulement de la zone euro.

"La sortie sur les marchés apporte un démenti à ceux qui attendaient un nouveau plan d'aide", a dit Antonis Samaras, faisant allusion aux deux prêts successifs, d'environ 240 milliards d'euros, dont le pays a bénéficié jusque là.

Toutefois, la question de la nécessité d'un nouveau prêt à la Grèce n'est pas encore tranchée entre le pays et ses créanciers, qui peinent à s'accorder sur ses besoins dans les années à venir, et sur le sujet épineux de la réduction de l'énorme dette publique du pays, à 175% du PIB.

Le Premier ministre a toutefois noté qu'il fallait poursuivre les efforts.

"Nous avons encore de chemin à faire pour sortir définitivement de la crise", a-t-il prévenu.

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