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Ukraine : des pro-russes occupent toujours le siège des services secrets à Lougansk

Ukraine : des pro-russes occupent toujours le siège des services secrets à Lougansk

Le siège des services secrets (SBU) de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, restait mercredi aux mains de militants pro-russes, certains armés, qui s'en sont emparés dimanche, malgré la menace d'un recours à la force par Kiev.

Le ministre ukrainien de l'Intérieur, Arsen Avakov, a promis mercredi une "réponse forte à ceux qui cherchent le conflit".

A Lougansk, ville située à 60 km de la frontière russe, les activistes qui occupent le siège des services secrets semblaient prendre au sérieux la menace d'un assaut contre leurs positions, sans pour autant être prêts à céder.

"Nous refusons de livrer nos armes, comme on nous l'a demandé. Nous n'avons rien à perdre", a déclaré à l'AFP un membre de l'état-major des militants qui occupent le siège du SBU, Oleg Desiatnikov, 49 ans.

Les militants pro-russes se sont emparés des armes qui se trouvaient dans les locaux du SBU et un correspondant de l'AFP a pu observer à l'intérieur du bâtiment plusieurs personnes équipées d'armes automatiques.

"Nous avons voulu négocier, mais personne n'a voulu nous écouter. Et on menace de lancer un assaut contre nous. Si on nous attaque, nous répondrons", a ajouté M. Desiatnikov.

Selon lui, contrairement aux informations données par les services secrets ukrainiens, il n'y a jamais eu d'otages retenus dans ce bâtiment par les militants pro-russes.

"C'est un mensonge. Il n'y a jamais eu le moindre otage", a-t-il affirmé.

Sur le bâtiment de quatre étages des services secrets, seuls flottent des drapeaux russes et quelque trois ou quatre cent personnes sont rassemblées autour pour écouter des discours patriotiques et des chants russes et soviétiques.

Les manifestants demandent ouvertement le rattachement de leur région à la Russie.

Aucune présence policière n'est visible dans les environs, mis à part quelques policiers chargés de détourner la circulation aux abords du bâtiment et du parc où se retrouvent les militants pro-russes.

nm/so/bds

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