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Le pétrole reprend son souffle en Asie (102,44 USD)

Le pétrole reprend son souffle en Asie (102,44 USD)

Les cours du pétrole reprenaient leur souffle mercredi matin en Asie après les gains importants réalisés la veille sous l'effet des tensions en Ukraine, qui font craindre une perturbation des livraisons de brut et de gaz russes.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai reculait de 12 cents, à 102,44 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance prenait cinq cents, à 107,72 dollars, en fin de matinée.

"Les investisseurs sont sur leurs gardes et toute escalade dans les tensions pourrait faire déraper les marchés mondiaux", souligne Tang Hsin Jin de CMC Markets à Singapour.

La veille, le WTI à New York et le Brent à Londres avaient bondi de quelque 2 dollars US chacun, un bond qui est une prime de risque géopolitique alors que la situation se tend à nouveau en Ukraine.

Après la perte de la Crimée absorbée par la Russie, l'Ukraine est confrontée à une menace de sécession de l'est russophone où les pro-russes ont proclamé mardi une "république souveraine" et réclamé leur rattachement à la Russie.

La Russie, dont le président Vladimir Poutine s'est engagé à protéger "à tout prix" les russophones de l'ex-URSS, a de son côté massé jusqu'à 40.000 militaires à la frontière ukrainienne, faisant craindre une invasion.

Cette recrudescence des tensions dans l'Est de l'Ukraine fait craindre une nouvelle intervention russe et, en réaction, des sanctions économiques occidentales.

De telles mesures pourraient isoler des pans entiers de l'économie de la Russie, l'un des plus gros producteurs de pétrole au monde et principal fournisseur de gaz à l'Europe.

Le gaz russe représente 34% du gaz importé en Europe, selon le cabinet américain Soufan Group.

Le marché attend par ailleurs les chiffres des stocks hebdomadaires de pétrole aux Etats-Unis, publiés dans la journée. Les analystes tablent sur une hausse d'un million de barils de brut sur la semaine achevée le 4 avril.

La veille, le WTI pour livraison en mai avait grimpé de 2,12 dollars à 102,56 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), terminant à son plus haut niveau depuis le 7 mars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai avait fini à 107,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,85 dollar.

bjp/mba/fmp/emb

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