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L'armée libyenne affirme avoir pris le contrôle de deux ports pétroliers

L'armée libyenne affirme avoir pris le contrôle de deux ports pétroliers

L'armée libyenne a annoncé mercredi avoir pris le contrôle de deux ports bloqués depuis juillet, conformément à l'accord conclu avec les autonomistes qui se sont emparés des principaux terminaux pétroliers de l'est du pays il y a près de neuf mois.

Le porte-parole du chef d'Etat-Major, le colonel Ali al-Chikhi, a annoncé mercredi soir la prise de contrôle du port de Zwitina et de celui d'Al-Hariga, d'une capacité totale d'exportation de 210.000 barils par jour.

Les ports de l'est libyen sont bloqués depuis juillet par des autonomistes membres des gardes des installations pétrolières, empêchant toute exportation de brut et provoquant une chute de la production à 250.000 barils par jour, voire moins, contre près de 1,5 million b/j en temps normal.

Les autorités libyennes et les autonomistes avaient annoncé dimanche soir être parvenus à un accord prévoyant la levée immédiate du blocage des ports de Zwitina et d'al-Hariga.

Les deux parties se sont par ailleurs accordé un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord final permettant la levée du blocage des deux autres ports: Ras Lanouf (200.000 b/j) et al-Sedra (350.000 b/j).

Selon le colonel al-Chikhi, le groupe d'Ibrahim Jodhrane (le chef des autonomistes, ndlr) s'est engagé à ne plus entrer dans le port d'Al-Hariga ou le bloquer.

Un responsable du port d'Al-Hariga, Abdelwahab Salem Omran, a indiqué que "l'activité dans le port devrait reprendre en début de semaine prochaine (dimanche)", lorsque la Compagnie nationale de pétrole (NOC) aura levé l'état de force majeure imposé depuis août sur les ports affectés par le blocage.

La force majeure permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non respect des contrats de livraison de pétrole, si elle invoque des circonstances exceptionnelles.

Le leader des autonomistes, Ibrahim Jodhrane, avait dans un premier temps justifié le blocage des terminaux en accusant le gouvernement de corruption.

Mais les protestataires ont ensuite affiché leurs véritables intentions en réclamant l'autonomie de la Cyrénaïque (région orientale) et en annonçant la mise en place d'un gouvernement local, ainsi que d'une banque et d'une compagnie de pétrole.

bra-ila/cbo

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