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Irak: six attentats à la voiture piégée à Bagdad, sept morts (responsables)

Irak: six attentats à la voiture piégée à Bagdad, sept morts (responsables)

Six attentats à la voiture piégée ont secoué des quartiers à majorité chiite de Bagdad mercredi, faisant au moins sept morts et plus de 30 blessés, a-t-on appris auprès de responsables de la santé et de la sécurité.

Les attentats ont eu lieu vers 10H00 (07H00 GMT) dans cinq quartiers à majorité chiite, alors que la journée de mercredi marquait le 11e anniversaire de la chute de Bagdad lors de l'invasion américaine de mars 2003 qui a mis fin au régime de Saddam Hussein.

Mardi, les violences avaient déjà fait au moins 19 morts à travers l'Irak, où les forces de sécurité ont en outre affirmé avoir tué 25 insurgés qui prévoyaient d'attaquer une base militaire, à quelques semaines des élections législatives du 30 avril.

Mercredi, trois personnes ont été tuées et huit autres blessés dans l'explosion d'une voiture piégée dans le secteur de Qadhimiyya, dans le nord de Bagdad, selon une source du ministère de la Santé.

"A Sadr City, dans l'est de Bagdad, l'explosion d'une voiture piégée dans un marché aux légumes a fait un mort et six blessés", tandis que deux passants ont été tués et huit autres blessés par l'explosion d'une voiture garée dans le secteur de Chemaniyya (est), a-t-il ajouté.

Une autre explosion a fait un mort et huit blessés dans dans le secteur de Chaab, dans le nord-est de la capitale, selon la même source.

En outre, selon un colonel de la police, "sept personnes ont été blessées par l'explosion simultanée de deux voitures piégées garées près de la place Al-Andalous dans le quartier de Kerrada", dans le centre de la capitale.

Les bilans des victimes ont été confirmées de sources hospitalières.

Le mécontentement de la minorité sunnite et le conflit en Syrie voisine alimentent les violences en Irak, qui ont atteint ces derniers mois des niveaux sans précédent depuis cinq ans. Les attaques quasi-quotidiennes ont fait plus de 2.400 morts depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP.

Diplomates et experts ont appelé le gouvernement à tendre la main à la minorité sunnite, mais à l'approche des élections, le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki cherche plutôt à afficher sa fermeté.

L'envoyé spécial de l'ONU en Irak, Nickolay Mladenov, a espéré début avril que "la campagne (électorale) porte plus sur les vraies questions et sur la façon dont l'Irak peut régler ses problèmes", alors que les différentes formations politiques jouent plus sur leur appartenance communautaire que sur leur programme.

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