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GP de l'Escaut - La passe de trois pour Kittel

GP de l'Escaut - La passe de trois pour Kittel

L'Allemand Marcel Kittel a réussi la passe de trois en remportant comme en 2012 et 2013 le Grand Prix de l'Escaut, devant l'Américain Tyler Farrar et le Néerlandais Danny van Poppel, mercredi à Schoten.

Grand favori de l'épreuve en l'absence du Britannique Marc Cavendish (grippé) et de l'Allemand André Greipel (clavicule cassée), le coureur de l'équipe Giant n'a pas déçu dans ce rendez-vous très prisé par les meilleurs sprinteurs du monde.

Il égale le record de victoires détenu par Cavendish et le Belge Petrus Oellibrandt, celui-ci dans les années 60.

"Marcel est sur une autre planète, a commenté van Poppel. Quand je l'ai vu accélerer, j'ai su de suite que je ne sprintais plus pour la victoire. Il est inarrêtable. Je suis donc satisfait avec ma troisième place".

"Ce qui est impressionnant, c'est la maîtrise de l'équipe Giant dans les derniers hectomètres", constatait Farrar, lui aussi convaincu que Kittel "était imbattable" mercredi.

L'Italien Alessandro Petacchi a pourtant bien tenté de piéger l'Allemand en lançant le sprint de très loin, aux 400 mètres, aidé par Tom Boonen, mais il lui a manqué de la force, et il a échoué en 4e position.

"Tout était parfaitement clair dans ma tête: je devais me porter en tête à 250 mètres de la ligne, a expliqué Kittel, victorieux pour la cinquième fois cette saison. Je savais qu'en prenant quelques mètres d'avance, je ne pouvais pas être repris".

La course a été marquée par l'échappée de six coureurs (Luke Rowe, Jan Ghyselinck, Ivan Balykin, Andrea Fedi, Alessandro Bazzana et Dimitriy Grouzdev), partis dès la première demi-heure. Ils n'ont été repris qu'à deux kilomètres de la ligne.

Le Suisse Fabian Cancellara, vainqueur du Tour des Flandres le week-end dernier et favori dimanche de Paris-Roubaix, est resté discret. "Je vais tourner les jambes pour rester dans le rythme", avait-il expliqué avant le départ.

Son rival belge, Boonen, a été beaucoup plus actif, se montrant souvent aux avant-postes dans les secteurs pavés, jusque dans les derniers kilomètres, où il a travaillé pour Petacchi.

bnl/gv

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