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Élections 2014 - Pauline Marois annonce sa démission (VIDÉO/TWITTER)

Élections 2014 - Pauline Marois annonce sa démission (VIDÉO/TWITTER)

C’est avec la voix remplie d’émotion que la chef du Parti québécois (PQ), Pauline Marois, a annoncé son départ de la vie politique devant ses militants réunis à Montréal. Dans son discours, l’ex-première ministre a signifié ses inquiétudes à l’égard de la défense du français, en plus de rappeler que la «relève» de son parti était bien présente.

C’est entouré d’une poignée de candidats élus de son parti, Bernard Drainville, Nicole Léger, Pierre Karl Péladeau et Jean-François Lisée, que la chef péquiste a d’abord félicité l’ensemble des autres chefs.

«Quelque soit la bannière, je veux les remercier pour leur engagement. Je tiens à féliciter tous les autres chefs», a-t-elle dit en début de discours.

La voix empreinte d’émotion, l’ex-première ministre a dit respecter le choix des électeurs. «Les Québécois se sont prononcés et nous devons respecter ce résultat, a-t-elle dit. Nous avions tellement à offrir et à accomplir pour les Québécois.»

Le texte se poursuit sous la galerie:

La soirée électorale de Pauline Marois (7 avril 2014)

Élue à la tête d’un gouvernement minoritaire le 4 septembre 2012, Pauline Marois a dirigé le Québec pendant 18 mois. Un mandat dont elle se dit très fière, tant de ses réalisations que de celles de son gouvernement.

«Je suis très fière des 18 mois. Pendant cette courte période, nous avons fait beaucoup de choses», a-t-elle indiqué.

Avant d’annoncer son départ de la vie politique, la chef du PQ a également fait part de sa fierté face à l’équipe de candidats qu’elle a réussi à réunir autour d’elle.

«Il y a de la relève au Parti québécois», a-t-elle lancé à la salle.

La chef péquiste s’inquiète également pour l’avenir de la langue française dans la belle province. «Si j’ai un regret : c’est de n’avoir pu renforcer la présence du français dans tous les domaines. Je suis inquiète pour notre langue […] Il faut continuer à défendre notre langue française partout et tout le temps», a-t-elle insisté.

À l’issue de son bref discours, l’ex-première ministre a mentionné qu’elle prendra «ses responsabilités» pour assurer une bonne transition, et ce, tant au gouvernement qu’au niveau de la direction de son parti.

Pauline Marois était la 30e première ministre du Québec et la première femme élue à cette fonction. Elle a été défaite par la candidate du Parti libéral du Québec, Caroline Simard, dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré, par moins de 700 votes.

L’ancienne chef péquiste a été élue à l’Assemblée nationale pour la première fois à l’élection de 1981, où elle est devenue ministre sous le gouvernement de René Lévesque. Par la suite, et sous plusieurs chefs, elle occupera différents postes et titres de ministres. Après avoir quitté la vie politique pour une courte période, dans les années 2000, elle devient chef péquiste en 2007, après le départ d’André Boisclair. En 2012, elle prend la tête du gouvernement avec 54 députés.

>Élections 2014: les nouvelles et les blogues du HuffPost sur la campagne.

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